J'ai enfin pu caser mon calembour niveau élémentaire, l'occasion pour moi d'aborder deux secondes le vote par le Sénat du projet de loi "Hadopi 2".
Gaël souligne les dérives auxquelles il convient de se préparer avec cette loi.
Le Faucon rappelle pertinemment et de manière dépitée que désormais le simple visionnage de contenu protégé (un vidéoclip sur Youtube? un passage d'un film ou d'une série?) peut vous coûter votre connexion à Ternet.
Personnellement, je n'arrive pas à ne pas m'offusquer que nous soyons désormais dans une société qui consacre plus de moyens et de répression à la poursuite de méchants internautes pirates qu'au simple vol d'un sac. On nous rétorquera très certainement par le nombre grandissant d'élucidations, encore faudrait-il que les plaintes soient déposées.
Or, ceux qui ont été confrontés à la police en tant que victimes d'infractions - notamment de celles de nature fortement anxiogène (vol, cambriolage...) - se rendent bien compte du manque de moyens et de volonté réelle de retrouver les auteurs.
Les services de police sont devenus de simples bornes d'enregistrement de plainte afin que vous puissiez vous prévaloir de votre petit procès-verbal auprès de votre compagnie d'assurance, souvent au sacrifice de trois heures de votre temps pour finalement bouillir intérieurement face à ce sympathique agent de la paix qui tape sur son clavier avec l'index de chaque main à une vitesse qui me donnait suffisamment de temps entre deux frappes pour réviser intérieurement toutes les grossièretés que la langue française connaît. Entre ça et les fautes d'orthographe tous les deux mots... Expérience vécue.
Je ne vous parle même pas de la pertinence pour l'enquête de ce que ledit agent a crû bon synthétiser dans le compte-rendu de déclaration:
Le pire étant que les forces de l'ordre nous avaient avoués qu'il s'agissait certainement de délits en série, plusieurs maisons de la région ayant été visitées de manière impromptue.
Gaël souligne les dérives auxquelles il convient de se préparer avec cette loi.
Le Faucon rappelle pertinemment et de manière dépitée que désormais le simple visionnage de contenu protégé (un vidéoclip sur Youtube? un passage d'un film ou d'une série?) peut vous coûter votre connexion à Ternet.
Personnellement, je n'arrive pas à ne pas m'offusquer que nous soyons désormais dans une société qui consacre plus de moyens et de répression à la poursuite de méchants internautes pirates qu'au simple vol d'un sac. On nous rétorquera très certainement par le nombre grandissant d'élucidations, encore faudrait-il que les plaintes soient déposées.
Or, ceux qui ont été confrontés à la police en tant que victimes d'infractions - notamment de celles de nature fortement anxiogène (vol, cambriolage...) - se rendent bien compte du manque de moyens et de volonté réelle de retrouver les auteurs.
Les services de police sont devenus de simples bornes d'enregistrement de plainte afin que vous puissiez vous prévaloir de votre petit procès-verbal auprès de votre compagnie d'assurance, souvent au sacrifice de trois heures de votre temps pour finalement bouillir intérieurement face à ce sympathique agent de la paix qui tape sur son clavier avec l'index de chaque main à une vitesse qui me donnait suffisamment de temps entre deux frappes pour réviser intérieurement toutes les grossièretés que la langue française connaît. Entre ça et les fautes d'orthographe tous les deux mots... Expérience vécue.
Je ne vous parle même pas de la pertinence pour l'enquête de ce que ledit agent a crû bon synthétiser dans le compte-rendu de déclaration:
"La porte d'entré et noir"Autre expérience malencontreuse: mes beaux-parents et moi avons eu la désagréable surprise au retour d'une sortie au restaurant de constater que d'impromptus visiteurs n'avaient pas attendu notre retour pour faire un état des lieux. Les gendarmes se sont donc déplacés. Fort aimables. Mais outre le dépôt officiel de plainte à la gendarmerie, aucune autre action n'a suivi. Vous trouverez cela peut-être idiot mais je m'attendais à au moins voir débouler Horatio Caine et sa patrouille d'experts relevant empreintes, cheveux et poils pubiens (après tout on utilise bien des tests ADN pour retrouver un scooter).
- Vous n'écrivez pas que la fenêtre était ouverte quand on est revenu?
- "La fenêtre été ouverte"
- Non, elle était fermée quand on est parti mais ouverte quand on est revenu.
- C'est pas grave, on comprendra.
- ...?
Le pire étant que les forces de l'ordre nous avaient avoués qu'il s'agissait certainement de délits en série, plusieurs maisons de la région ayant été visitées de manière impromptue.
Et pendant ce temps-là, la loi Hadopi reste l'une des priorités du gouvernement. J'irai jusqu'au bout ! Qu'il disait...
Personnellement, je préférerais que la police aille au moins jusqu'au bout de ma plainte...
Excellent le jeu de mot !!! Je le ressors ce soir à l'apéro.
RépondreSupprimerBonne journée
Ah ah ! J'ai réussi à en faire rire un avec un jeu de mots ! Champagne !
RépondreSupprimerOui, pas mal du tout le jeu de mots :-)
RépondreSupprimerVous vous rendez compte que c'est une incitation à faire plus de jeux de mots de ce genre? :D
RépondreSupprimerouais vas-y ! lâche toi fais nous en plein !
RépondreSupprimer(sur les Horatio Cain de la gendarmerie nationale je veux pas te décevoir, mais c'est nettement moins impressionnant qu'à la télé :) )
Gael,
RépondreSupprimerQuoi? Tu veux dire qu'ils ne disposeraient pas de la toute dernière technologie permettant en une fraction de seconde de grossir une vulgaire vidéo de surveillance en d'en faire une image en 1 millions de Terapixels???
Je suis déçu...