Ce matin, au micro de RMC et de BFM TV, le Prince Albert II de Monaco était interviewé par Jean-Jacques Bourdin.
L'entretien terminé, un auditeur intervient, indigné que l'on puisse encore, de nos jours, servir du "Monseigneur" à une personne, fût-elle chef d'Etat et fût-ce par un journaliste dans l'exercice de ses fonctions.
Le principal argument avancé par cet auditeur était qu'un tel titre apparaît désuet aujourd'hui en ce qu'il n'est que le vestige d'un autre temps.
Certes. Mais n'est-ce pas le cas de la plupart des titres formels réservés à certaines professions ou distinctions? Sous prétexte qu'un tel usage trouve son origine en des temps immémoriaux, faut-il nécessairement le sacrifier sur l'autel du progressisme?
Vous aurez certainement perçu que votre serviteur n'aime pas les ayatollahs du progressisme, prêts à jeter aux orties tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tradition ancienne.
Il me semble essentiel que l'on s'adressât à Son Altesse Sérénissime Albert II de Monaco, en usant du titre "Monseigneur" comme l'usage le prescrit. Nulle déférence outrancière à cet égard, simple politesse.
Il en va de même pour d'autres: Docteur, Maître, Professeur, Votre Majesté, (généralement pour un roi ou une reine) Votre Altesse (généralement pour un prince non régent), Mon Père (à l'endroit des prêtes par les croyants chrétiens)...
Rappelons-nous qu'il s'agit du respect de la profession en question et non nécessairement de la personne qui l'incarne. Partant, le respect se traduit par la politesse dans le cadre du protocole. Une telle politesse n'est pas signe d'une soumission mais l'impolitesse est bien significative d'un irrespect.
Ne nous étonnons pas que Nicolas Sarkozy tutoie à tort et à travers la plupart de ses interlocuteurs: méthode éculée destinée à asseoir une connivence unilatérale (contrairement à une idée reçue, le Président de la République ne tutoierait que ceux à l'égard desquels il s'estime supérieur, sorte d'impolitesse calculée).
L'usage de titres est une reconnaissance par autrui d'une fonction ou d'une profession.
Il demeure que la politesse en général ne doit pas être réservée qu'à ceux-là car de politesse il ne serait plus question, mais bel et bien d'un asservissement servil et irraisonné.
L'entretien terminé, un auditeur intervient, indigné que l'on puisse encore, de nos jours, servir du "Monseigneur" à une personne, fût-elle chef d'Etat et fût-ce par un journaliste dans l'exercice de ses fonctions.
Le principal argument avancé par cet auditeur était qu'un tel titre apparaît désuet aujourd'hui en ce qu'il n'est que le vestige d'un autre temps.
Certes. Mais n'est-ce pas le cas de la plupart des titres formels réservés à certaines professions ou distinctions? Sous prétexte qu'un tel usage trouve son origine en des temps immémoriaux, faut-il nécessairement le sacrifier sur l'autel du progressisme?
Vous aurez certainement perçu que votre serviteur n'aime pas les ayatollahs du progressisme, prêts à jeter aux orties tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tradition ancienne.
Il me semble essentiel que l'on s'adressât à Son Altesse Sérénissime Albert II de Monaco, en usant du titre "Monseigneur" comme l'usage le prescrit. Nulle déférence outrancière à cet égard, simple politesse.
Il en va de même pour d'autres: Docteur, Maître, Professeur, Votre Majesté, (généralement pour un roi ou une reine) Votre Altesse (généralement pour un prince non régent), Mon Père (à l'endroit des prêtes par les croyants chrétiens)...
Rappelons-nous qu'il s'agit du respect de la profession en question et non nécessairement de la personne qui l'incarne. Partant, le respect se traduit par la politesse dans le cadre du protocole. Une telle politesse n'est pas signe d'une soumission mais l'impolitesse est bien significative d'un irrespect.
Ne nous étonnons pas que Nicolas Sarkozy tutoie à tort et à travers la plupart de ses interlocuteurs: méthode éculée destinée à asseoir une connivence unilatérale (contrairement à une idée reçue, le Président de la République ne tutoierait que ceux à l'égard desquels il s'estime supérieur, sorte d'impolitesse calculée).
L'usage de titres est une reconnaissance par autrui d'une fonction ou d'une profession.
Il demeure que la politesse en général ne doit pas être réservée qu'à ceux-là car de politesse il ne serait plus question, mais bel et bien d'un asservissement servil et irraisonné.
Ce billet n'a aucun lien.
RépondreSupprimerD'ailleurs, les mots "Docteur, Maître, Professeur, Votre Majesté, Roi, Reine, Votre Altesse" étaient l'occasion de sucer quelques zinfluents.
RépondreSupprimerMékilékon :D
RépondreSupprimerSi j'avais dû citer des liens, j'aurais certainement rechercher le blog personnel de SAS Albert II de Monaco, le blog de Bourdin&Co, etc...
J'aimerais bien citer ton blog ici Nicolas, mais j'peux point! :p
Quand on veut on peut. Tiens ! Je vais te citer dans mon prochain billet à propos d'Alain Lambert (laisse moi dix minutes).
RépondreSupprimerTu m'as touché en D6 !
RépondreSupprimerJ'apprends mon bon maître, j'apprends...
Y'a de la marge.
RépondreSupprimerC'est quand on est en bas qu'on peut progresser, n'est-ce pas?
RépondreSupprimerPetit scarabée deviendra...euh grand scarabée?
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