mardi 29 juillet 2008

Service public allégé


Service public oblige (oui, je revendique le droit pour mon blog d'être déclaré d'Utilité Publique!), je rejoins la meute d'aoûtiens pour me reposer en famille sur la côte morbihanaise où je ne manquerai pas de croiser encore et toujours quelques âmes anglo-saxonnes.

Je tâcherai en bon blogueur de profiter ça et là de quelques "points chauds" m'autorisant à charger quelques précieux kilo-octets de texte sur Unique et Commun.

Dans ma besace: quelques billets qu'il serait grand temps de faire passer du stade "brouillon" à la publication.

jeudi 24 juillet 2008

To take after someone

"Your baby's cute. She obviously takes after her mother."*
Voilà une phrase que plusieurs de mes collègues ont estimée sans doute originale au moment d'admirer une photographie de ma fille.

Cette boutade convenue ne manquera pas d'attirer votre attention sur le fait qu'en anglais, "tenir de" se dit "to take after"...oui, car finalement, il n'y a rien d'autre à retenir de cette phrase.

Comment ça ? Vexé, moi?

* Ton bébé est mignon. De toute évidence, elle tient de sa mère.

mardi 22 juillet 2008

Le IIIe millénaire sera religieux ou ne sera pas

La foi n'est pas un vilain mot, la religion n'est pas intrinsèquement obscurantiste, la laïcité n'est pas le rejet de Dieu mais sa tolérance, les valeurs catholiques sont parfaitement compatibles avec un esprit engagé républicain, laïc et démocrate.

Voilà, les mots sont lâchés.

Mais ce qui m'amène au thème présent est un article du Monde.fr reprenant la tribune d'un personnage dont on pourra dire qu'il a fait quelques mauvais choix lourds de conséquences.
Cela ne m'empêche pas d'apprécier cette figure publique dont j'aime reprendre la citation suivante:
"Aujourd'hui, le vrai débat n'oppose plus politique de droite et politique de gauche mais bonne politique et mauvaise politique."
Cette intervention lui avait valu les foudres du parti dont il émane.
Je l'apprécie encore plus aujourd'hui.

Tony Blair : "Je rêve que la foi apporte sens et valeurs à une globalisation chaotique"

lundi 21 juillet 2008

Le saviez-vous?

En Angleterre, certains restaurants McDonald's vous proposent les boissons gazeuses...sans gaz.

"What would you like to drink?
- Diet coke, please.
- Fizzy or still?

- ..."

"Qu'aimeriez-vous boire?
- Du Coca light, s'il vous plaît.
- Plate ou gazeuse?
- ..."

C'était un message du Ministère de l'inutile donc du parfaitement indispensable.

Mise à jour du 10/09/08: En fait, en revenant en France pour les vacances, (quelle destination exotique!) je me suis rendu compte que cela ne valait que pour le Fanta (mais c'est qu'on a des discussions passionnantes ici!) qui vient de décliner sa gamme de produits en "Still", c'est à dire en non-gazeux. Rien à voir donc avec une quelconque spécificité anglo-saxonne.

vendredi 18 juillet 2008

L'anticléricalisme, un fonds de commerce bien français?


Ou lorsque la moindre information orientée* venue chatouiller certains bien-pensants réveille leur fond anticlérical.

Heureusement, un lecteur éclairé nous sauve de la noyade dans ce flot de bile déversée par une meute trop heureuse de lyncher publiquement l'Eglise, symbolisée par le Pape Benoît XVI.

Le pape, le budget de l'Eglise et son action dans le monde !!!!!!!!

Encore une image d'Epinal sur la richesse de l'Eglise Catholique et ses contradictions.

L'Eglise Catholique représentait en 2004 prêt d'1,09 milliard d'être humain sur terre (http://www.ewtn.com/library/CHISTORY/annu2004.htm) animés par 4784 évêques, 420 971 prêtres dont 262 485 en églises, 819 489 religieux et 32 324 diacres soit en tout 1 277 568 personnes pour un budget global de 245,8 millions d'euros en 2007 (http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2343424&rubId=4078)soit 192 euros de budget par religeux et par an.

A moins de revenir à un systéme de troc qui pourrait effectivement être une réponse au matérialisme de notre époque, le systéme d'échange le plus pratique reste la monaie et l'argent pour financer des lieux de cultes et des salaires de religieux ou les cérémonies et autres rassemblements.

Même si les pratiquants fournissent une part importante des travaux d'entretien des lieux de cultes et du temps passé dans l'organisation des cérémonies et des rassemblements comme les JMJ, il reste une partie du budget à financer au travers de vente d'objet.

Pour ce qui concerne l'utilisation de l'argent de l'Eglise Catholique et des dons des catholiques, à titre d'information en France le Secour Catholique représente 904 salariés, 103 délégations, 4000 équipes locales pour 65 900 bénévoles qui acceuillent plus d'1,6 millions de pauvres dans 2174 lieux partout en France (http://www.secours-catholique.asso.fr/le_secours_catholique/telechargeme...).

Le budget du réseau de charité du Secour Catholique dans le monde (Caritas Interntionalis : http://www.caritas.org/about/Caritas_Internationalis.html) est de 5,5 milliards de dollar et permet d'aider 24 millions de personnes dans le besoin dans plus de 200 pays. Cette action est gérée par 40 000 salariés et 125 000 bénévoles.

Je pourrai vous citer des milliers d'exemple d'action des catholiques dans le monde pour aider ceux qui sont dans le besoin. Voilà à quoi sert en majeur partie le budget de l'Eglise Catholique qui représente 1/40 éme du budget du Luxembourg qui est évalué à 8 milliards en 2008.

Si la collecte d'argent permet à une majorité de bénéficier d'une aide, d'un peu d'amour et à des jeunes de trouver l'espoir et un but dans leur vie alors l'action du pape à du bon. Cité moi une autre organisation qui arrive tous les 2 ans à réunir autant de jeunes pour parler d'amour, avec un rappel sur les JMJ de Paris qui a réuni 1 million de jeune sur le champs de mars.

Olivier PERRIN
Viroflay

Bravo Olivier PERRIN.

* Orientée car se dispensant de faire l'analyse vérifiée du budget de l'Eglise Catholique et de son utilisation effective

mercredi 16 juillet 2008

OH, MY GOD !

Faites-moi part de vos idées, je transmettrai...


Dans un entretien accordé au Monde.fr, le Président de la République défend son projet de réforme des institutions, soulignant son souhait profond d'accorder plus d'espace, plus de pouvoirs à "l'opposition".

Dans le flot de mesures en stock, il serait envisagé de garantir et contrôler un temps de parole dans l'audiovisuel au profit de cette "opposition".
Oui, vous avez bien lu "audiovisuel" et non parlementaire.

Vous noterez que le discours de Nicolas Sarkozy se teint de l'habituelle bienveillance, histoire de mieux faire glisser le mélange des genres.

Aussi, sur le fond, une question demeure-t-elle:

Qu'est-ce que "l'opposition"?

Pourquoi diable répondre à une question qui n'a pas été posée ?
Après tout, la presse traditionnelle se complait depuis quelques temps dans la manichéisme !
A tel point, que dans l'inconscient collectif, chacun sait qu'il est fait référence implicite au Parti Socialiste.

C'est ce que j'appelle du prêt-à-penser. Ce postulat n'est que trop rarement remis en question par les journalistes.

Il n'y a là rien de bien scandaleux, me direz-vous, c'est la seule véritable force politique nationale alternative, si l'on en croit leur nombre de députés élus.

Vigilance ! vous rétorquerais-je. L'opposition parlementaire n'est pas l'opposition "idéologique".

Réfléchissons à la définition de ce terme et aux conséquences liées à son institutionnalisation, voulez-vous?

Selon la croyance populaire, l'opposition désignerait le second parti politique du pays par le nombre de représentants à l'Assemblée Nationale.

Aussi, rapportée à l'espace médiatique, cette définition apporte-t-elle plusieurs commentaires:
1. Quid de la visibilité des partis représentés localement (conseils généraux, régionaux, collectivités locales, communes...) ?
2. Quid de la quasi impossibilité pour des partis émergents d'être visible médiatiquement en pareil cas?

Le mélange des genres n'a pas très bonne saveur.
Au Parlement, la légitimité de ceux qui ont droit à la parole s'acquièrent par le vote.
Dans le PAF, cette légitimité s'obtient par la potentielle représentativité - ce qui par ailleurs a donné lieu à la pratique surabondante des sondages.

Or, n'est-il pas légitime de craindre que de consacrer institutionnellement nos deux monolithes politiques comme "majorité" et "opposition" par-delà le cadre parlementaire enfermerait notre République dans un fonctionnement en vase clos, donnant lieu à une surmédiatisation de leurs déclarations et pendant, à une sous-médiatisation d'autres mouvements.

En conséquence, le PS et l'UMP finiraient par contrôler l'offre idéologique*, puisque devenus les prismes de l'expression de toutes nouvelles idées. Ainsi, pouvons-nous craindre un tel glissement dans la mesure où :

1. Depuis 50 ans, la classe politique française n'a pas brillé par sa discipline, sa rigueur intellectuelle et son envie de se renouveler.
Lorsqu'une idée ou un personnage échoue, les voilà resservis 5 ans plus tard affectés de deux ou trois modifications cosmétiques destinées à donner l'apparence du neuf.

2. Quel espace pour les mouvements institutionnellement considérés comme "minoritaires" bien que légitimes (forte représentation locale, important nombre de militants et d'adhérents,...) étouffés par cette surmédiatisation?

3. En période électorale, le jeu démocratique n'en sera-t-il pas faussé?

Est-ce là l'idée de la démocratie? Voulons-nous réellement d'une France bipartiste à l'instar du modèle outre-atlantique?

D'aucuns pourraient voir en cette manœuvre la tentative dissimulée de mettre aux oubliettes la promesse d'injecter une dose de proportionnelle aux différentes élections, seule garante d'une offre politique véritablement représentative et démocratique.

Que voulez-vous, la classe politique est taxée de copinage de toutes parts:
ENA, Inspection des Finances, cercles de pouvoir telle le Siècle..., autant de vecteurs favorisant la formation d'un aréopage des temps modernes.

Ces écoles du pouvoir permettaient jusqu'à présent d'uniformiser d'une certaine façon le personnel politique.

Et bien, vous serez fort aise d'apprécier la mainmise de ce personnel sur l'offre idéologique publique.

Internet sera-t-il le dernier rempart des nouvelles idées politiques?

Favoriser la démocratie, avez-vous dit?

*Partant de l'hypothèse qu'une offre idéologique n'existe que lorsqu'elle est captée par une audience

lundi 14 juillet 2008

Iconographie et apologie

Madame Tussauds a ouvert une filiale allemande le 5 juillet à Berlin. Un scandale est venu entourer cet événement car le célèbre musée de cire s'est aventuré à reproduire l'effigie d'Adolph Hitler.

Un visiteur a d'ailleurs profité de sa visite pour décapiter la statue représentant le Führer en dépit de la sécurité mise en place.

Vous commencez à me connaître désormais et irrémédiablement, je m'interroge sur les racines de ce scandale:
Reproduire l'effigie d'Adolph Hitler doit-il nécessairement être interprété comme l'apologie du nazisme?

Près de 70 ans après, la réponse n'est toujours pas une évidence pour beaucoup, soulignant notre incapacité à comprendre et faire face au devoir de mémoire.

Votre dévoué serviteur considère que c'est se tromper lourdement que de vouloir cacher, taire, dissimuler une image qui fait intrinsèquement partie de l'Histoire, et a fortiori de la mémoire collective allemande.

Or, reproduire n'est pas encenser. Illustrer n'est pas louer.

Il convient de faire la paix avec notre histoire.

Montrons, disons, rappelons l'horreur de la seconde guerre mondiale, mettons un visage humain sur les auteurs de la mort industrialisée.

Dirigeons notre indignation contre ceux-là et non contre ce que beaucoup qualifient - à tort - d'icônes.

Ne nous égarons pas !

Un commentaire d'un lecteur abonné du Monde.fr me fait bondir:

Titre: "Dany le Vert contre Sarko-le-Mao s'étripent entre amis"

http://paris.blog.lemonde.fr :
" Dany est très intelligent, et ambitieux, s'il voulait faire sa demande de rejoindre le gouvernement de NS, il n'aurait pas fait mieux. L'indignation de Dany le roux? Surjoué, comme d'hab. Il est aussi bourge que vous et moi. Non, beaucoup plus que moi. 600 millions de Chinois et Dany et Dany. Non aujourd'hui ils sont plus d'un milliard. Et franchement des dictatures il y en a tant et tant. L'essentiel pour Dany? que son salaire de député eu. lui tombe à la fin du mois. C'est tout, c'est tout."

Dur de se débarrasser de ce réflexe pavlovien:
l'association riche = incapable d'esprit de solidarité.

A partir de quel chiffre sur le compte en banque l'opinion des uns est-elle recevable aux yeux des autres?

Ne nous trompons pas de débat. Par ce genre d'argument ad personam, certains détournent le sujet:
Est-il fondé de s'indigner de la présence de notre Président à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Beijing 2008?

vendredi 11 juillet 2008

La régression sociale, société en progrès?

Vu sur Intox2007.

Dans la même veine du "la France, elle a changé(...): désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit» encensé par un parterre de cadres de l'UMP.

La majorité semble faire rimer régression sociale et projet de société.

Souhaitons que je me trompe.

Blog et journalisme



Rebondissant sur l'annonce de Nicolas Vanbremeersch de mettre un terme à son blog, et sur cet intéressant billet de Philippe Bilger, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ma réflexion sur l'apparente antinomie qui opposerait activités journalistiques et bloguesques.

D'emblée, je ne peux m'empêcher de penser que les réactions suscitées ça et là entre les blogueurs réputés d'une part, tels que Nicolas Vanbremeersch, Laurent Gloaguen ou Guy Birenbaum, et les journalistes célèbres, tels que Jean-Michel Apathie ou Jean-Marc Morandini (ça me donne quelques douleurs de l'associer au journalisme) s'apparente plus à de la cour de récréation qu'à un débat d'idées.

Ce dernier a d'ailleurs fui depuis longtemps ces luttes intestines, laissant libre cours aux attaques ad personam.

Ces récents mouvements ont pourtant suscité la question de l'opposition entre blogs et journalisme.

Je ne peux que m'étonner que l'on cherche à rapprocher ces deux pratiques.
D'un côté, le blog, activité personnelle où l'auteur exprime, partage son point de vue, son émotion, ses sensations, son indignation à qui veut bien le lire. Quelques fois animés d'un intérêt économique, d'autres d'une démarche purement personnelle.
Que l'auteur ait l'envie d'orienter son blog vers l'information, le commentaire de l'actualité n'en fait pas un journaliste pour autant.
Rien par ailleurs n'oblige l'auteur d'un blog à se soumettre à la déontologie qui régit cette profession.
Ce serait une erreur que de le faire car le lecteur ne recherche pas l'information sur un blog mais un "point de vue".

De l'autre côté, le journaliste est un professionnel qui dédit son temps à la recherche de l'information et qui se soumet à une discipline dans sa retranscription au public.
D'aucuns diront que le point de vue du journaliste transparaît nécessairement dans son article, d'autres rétorqueront que ce serait refaire le débat éculé des limites de l'objectivité chez l'Homme.

Vous pourrez trouver des points de vue dans un journal mais les éditeurs auront pris soin de le souligner dans leur présentation (ex: LeMonde.fr).
Vous pourrez trouver du journalisme dans un blog.
Il n'en reste pas moins que les deux activités sont par nature distinctes.
Leur objet diffère profondément et c'est heureux ainsi.

L'émergence de ces nombreux blogs dits "influents" n'est que la résultante de la passionnante possibilité qu'offre Internet : l'expression d'idées auprès d'un large public sans le prisme des empires médiatiques traditionnels (TV, presse écrite...).

Mais le journalisme n'est pas mort comme le souligne Philippe Bilger: il reste indispensable à la démocratie et à la liberté.

En revanche, on peut déplorer légitimement que la qualité générale de la presse traditionnelle et du journalisme audiovisuel ait chuté cédant aux sirènes du prêt-à-penser, du sensationnalisme, et de la flagornerie.
La défiance générale témoignée par le grand public à leur égard est compréhensible et le succès de la nouvelle presse (Rue89, Bakchich...) n'en est que plus logique.

Mais de grâce, n'opposez pas presse et blogs, car lorsque l'un informe, l'autre permet de confronter son opinion.

Oui, Madame, Monsieur ! Blogs et journaux sont bien complémentaires !

From scratch

Rassurez-vous chers lecteurs, il n'est pas question de faire ici l'apologie de Sidney ou des heures de gloire du Hip-Hop des années 80.

Expression idiomatique rencontrée il y a peu, from scratch signifie "de zéro, de rien".

Lorsque un anglophone s'adressera à vous en vous parlant d'un disque made from scratch, gardez à l'esprit qu'il n'est pas question d'une œuvre composée à partir des grincements provoqués par le vinyle contre le diamant mais bien d'un composition réalisée à partir de rien.

mercredi 9 juillet 2008

Ingrid glorifiée


Après le temps des réjouissements, un sentiment étrange d'incompréhension m'étreint.

Ingrid Betancourt, candidate d'Oxigeno Verde à la présidence de la Colombie, réputée pour son caractère fonceur, voire frondeur, engagée, passionnée, kidnappée puis libérée...

Cette Ingrid là, parce que trop insouciante, a passé 6 années de sa vie recluse dans la jungle des FARC, loin de sa famille et de ses amis.

Cette Ingrid là, qui voulait faire la politique à sa manière, dans son pays lointain que la plupart ne connaît ici que pour ses guérillas financées par une production de cocaïne démesurée.

Cette Ingrid là, qui par ses nombreuses accointances avec les personnages publics français, par ses affinités naturelles avec la France, a fait l'objet d'un soutien et d'un traitement médiatique rares.

Oui, cette Ingrid là, on se demande: pourquoi être tant glorifiée en France, pourquoi la légion d'honneur ce 14 juillet, pourquoi être venue immédiatement après sa libération en France et y rester...?

On aurait trouvé cela tellement plus naturelle qu'elle restât en Colombie et qu'elle y soit célébrée comme nous la célébrons en France...oui, mais c'est ignorer la possible menace qui pèse sur elle.

"Le retour en Colombie, je veux qu'il se fasse avec la plus grande prudence parce que ma famille s'inquiète du risque de représailles de la part des Farc après ma libération, à cause de l'humiliation que cela a été pour eux".

Pour autant, on ne peut s'empêcher de s'interroger, un tel battage médiatique postérieur à sa libération est-il justifié ici?

Quelle place, quel rôle, quel facteur justifie que la presse française lui réserve un accueil égal si ce n'est supérieur à celui de son homologue latino-américain?

Pour le moment, je ne trouve pas de réponses convaincantes du point de vue journalistique.

mardi 8 juillet 2008

On ne célèbre pas que des bonnes nouvelles

Versac met un terme à sa "blog-aventure".

Cette décision pourrait être on ne peut plus anodine si elle n'avait été la conséquence de nombreuses attaques d'aigris en tout genre qui ne peuvent concevoir le succès sans y voir compulsivement une forme de machiavélisme, destiné à glorifier l'ego pour mieux asseoir son pouvoir.

On ne peut que s'attrister d'un tel événement dans la mesure où il constitue une répétition de ce qui existe dans les médias traditionnels: l'appauvrissement de l'intellect, l'uniformisation des messages au profit d'une infâme bouillie d'où ne se dégagent que trop rarement quelques soulagements.

Le blog à l'instar du web 2.0 symbolise l'alternative, l'opportunité d'une expression touchant un large public sans le prisme d'institutionnels crispés à des valeurs et des règles d'un autre âge.
Versac était jusqu'alors un blog influent, non par volonté délibérée de son auteur mais simplement parce qu'il symbolisait dans l'inconscient collectif internautique cette alternative.

Certes, Nicolas continuera son aventure sous une autre forme et sous sa véritable identité.

Souhaitons-lui le succès mais surtout, souhaitons-nous qu'Internet soit toujours cet espace frondeur où s'exprime le renouveau des idées.

Jean de la Fontaine, Rockfeller, Ellen McArthur...



Qu'est-ce que ces personnages célèbres ont en commun?

Ils sont nés un 8 juillet tout comme votre dévoué serviteur !

Quant à Gianluigi Buffon, Cindy Sander (oh mon Dieu !), Mélissa Theuriau, Audrey Tautou, Duran Duran et les Simple Minds.

Vous séchez?

Ils célèbrent tous leur trentième anniversaire cette année...tout comme...bon là, vous devinez !

Alors, au mépris de la bienséance, je me souhaite un joyeux anniversaire !

Pour les curieux, j'ai déjà eu mon cadeau, bien avant l'heure...

On ne pouvait faire mieux.

PS: J'ai réussi l'impossible pari de tenir Cindy Sander et Jean de la Fontaine dans le même billet !
Notez mon incroyable agilité: à 30 ans, j'arrive encore à accomplir un grand écart facial.

jeudi 3 juillet 2008

Profitons !


Avant de nous lancer en conjectures à peine libérés ces 15 otages détenus par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, dont l'inespérée Ingrid Betancourt, réjouissons-nous de ce qui est pour le moment, une merveilleuse nouvelle.

Une mère retrouve sa fille, une mère retrouve ses enfants, une femme retrouve sa famille.

Toujours digne et combattive malgré la difficulté.

Cela mérite notre plus grande sympathie.
 
blog d'expatrié