Personnellement, j'avoue ne nourrir aucune sympathie particulière à l'égard du personnage qui est à la philosophie ce que son homonyme Marc Lévy est à la littérature, une variante divertissante.
En outre, il ne manque pas ici de rajouter quelques braises sur la maison PS déjà en feu. Or, le Faucon rappelle non sans pertinence: "(Au PS) Quand tout va bien, on n'entend pas les différences. Quand ça va mal, c'est cacophonique."
Certes. J'ai même tendance à penser qu'il ne s'agit là que d'un symptôme d'un mal profond qui n'a été jusqu'à présent étouffé que par les circonstances particulières de l'Histoire française.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire mais en d'autres contrées, les dissensions internes entre socio-démocrates et socialistes sont fortement identiques - que ce soit en Allemagne ou en Italie par exemple. Or, la crise financière devenue crise économique a certainement radicalisé les oppositions, les uns rejettant définitivement le libéralisme, les autres toujours convaincu qu'il faut en aménager les effets.
Cette opposition est au moins aussi vieille que la IIe Internationale et Jean Jaurès !
Peut-être sommes-nous effectivement arrivés à la fin d'un cycle? La cohabitation entre ennemis du libéralisme et socio-démocrates n'est-elle plus tenable?
J'ai personnellement voté PS jusqu'en 2002 jusqu'à ce que je comprenne que les socio-démocrates n'y sont pas nécessairement bien accueillis et qu'il y avait nettement plus d'affinités avec un discours centriste, à la fois libéral et humaniste, qu'avec une idéologie qui relève encore de la lutte des classes.
C'était au fond peut-être le sens de la chaîne de blogs que j'avais lancée: en France, peut-on être de gauche et accepter de composer avec le libéralisme?
De la réponse à cette question dépendra très certainement l'avenir du PS. Force est de constater que ce ne sera pas une mince affaire.
Post-Scriptum: Promis, le prochain billet portera sur un autre sujet que le PS... :D
J'aime bien ton analyse...
RépondreSupprimerBon dimanche
Merci, je suis sûr que d'autres analyses sont tout aussi recevables, et c'est ce qui rend le problème encore plus épineux.
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