Deux articles du Monde.fr ont retenu mon attention.
Il y a bien longtemps que je m'évertue à parler de la néo-aristocratisation de la société française, celle-ci rimant par ailleurs avec une monarchisation de notre pays.
Ce modèle de société défendu bec et ongles par l'Union pourune Monarchie Parlementaire un Mouvement Populaire et son leader Nicolas Sarkozy Ier.
Pour ceux qui l'ignoraient encore, aujourd'hui, nous célébrons l'anniversaire de la Nuit du 4 août qui mit fin au système féodal en France et à la société de privilèges...entendez par là, privilèges de droit et non de fait car s'il est bien une réminiscence de la monarchie qui perdure de nos jours, ce sont bien les inégalités de fait.
J'en connais qui hurleront à hue et à dia que le capitalisme a crée cette situation mais au lieu de jeter le bébé avec l'eau du bain, d'autres dont moi leur répondront qu'il vaut mieux réfléchir aux méthodes pour atténuer les effets pervers du seul système capable de multiplier les richesses efficacement et démocratiquement.
En effet, si l'on juge que le libéralisme provoque irrémédiablement ces effets, alors autant décider que le socialisme débouche nécessairement sur la dictature.
François Bayrou décrit cette néo-aristocratisation comme la société des inégalités croissantes. Je persiste à penser que "monarchisation" lui sied bien mieux.
Institutionnellement, entre concentration des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires au main de la Présidence de la République, déstruction du modèle républicain français.
Economiquement, entre répartition croissante en faveur des salaires des dirigeants et du capital au mépris des classes moyennes et défavorisées, déstructuration du modèle solidaire français, réduction du pouvoir d'achat, dévalorisation de la valeur travail, etc.
L'échelle sociale est cassée. Les riches restent riches, les pauvres restent pauvres. Les quelques-uns qui traversent la frontière le doivent le plus souvent au népotisme, ou à la chance.
Le talent, le mérite, la valeur n'y font plus rien.
Nicolas Sarkozy transmettra son pouvoir à son successeur désigné. Son fils devrait même postuler à la mairie de Neuilly sous peu.
Mais ne vous méprenez pas: le PS fort de ses barons a suivi le même chemin!
L'action combinée de l'ENA et de l'Inspection des Finances a renforcé ce systèmes de castes.
On s'échange les postes de dirigeants de grandes entreprises et ce, malgré des échecs cuisants. SNCF, France Telecom, Credit Lyonnais...
Le cumul des mandats a permis aux uns et aux autres de s'installer confortablement à un poste de député-maire-conseiller général - régional - président de la communauté de communes...à gauche comme à droite !
Comment peut-on encore voter pour le PS ou l'UMP aujourd'hui? Comment croire à un improbable renouveau?
4 août 2009: les privilèges existent toujours.
Il y a bien longtemps que je m'évertue à parler de la néo-aristocratisation de la société française, celle-ci rimant par ailleurs avec une monarchisation de notre pays.
Ce modèle de société défendu bec et ongles par l'Union pour
Pour ceux qui l'ignoraient encore, aujourd'hui, nous célébrons l'anniversaire de la Nuit du 4 août qui mit fin au système féodal en France et à la société de privilèges...entendez par là, privilèges de droit et non de fait car s'il est bien une réminiscence de la monarchie qui perdure de nos jours, ce sont bien les inégalités de fait.
J'en connais qui hurleront à hue et à dia que le capitalisme a crée cette situation mais au lieu de jeter le bébé avec l'eau du bain, d'autres dont moi leur répondront qu'il vaut mieux réfléchir aux méthodes pour atténuer les effets pervers du seul système capable de multiplier les richesses efficacement et démocratiquement.
En effet, si l'on juge que le libéralisme provoque irrémédiablement ces effets, alors autant décider que le socialisme débouche nécessairement sur la dictature.
François Bayrou décrit cette néo-aristocratisation comme la société des inégalités croissantes. Je persiste à penser que "monarchisation" lui sied bien mieux.
Institutionnellement, entre concentration des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires au main de la Présidence de la République, déstruction du modèle républicain français.
Economiquement, entre répartition croissante en faveur des salaires des dirigeants et du capital au mépris des classes moyennes et défavorisées, déstructuration du modèle solidaire français, réduction du pouvoir d'achat, dévalorisation de la valeur travail, etc.
L'échelle sociale est cassée. Les riches restent riches, les pauvres restent pauvres. Les quelques-uns qui traversent la frontière le doivent le plus souvent au népotisme, ou à la chance.
Le talent, le mérite, la valeur n'y font plus rien.
Nicolas Sarkozy transmettra son pouvoir à son successeur désigné. Son fils devrait même postuler à la mairie de Neuilly sous peu.
Mais ne vous méprenez pas: le PS fort de ses barons a suivi le même chemin!
L'action combinée de l'ENA et de l'Inspection des Finances a renforcé ce systèmes de castes.
On s'échange les postes de dirigeants de grandes entreprises et ce, malgré des échecs cuisants. SNCF, France Telecom, Credit Lyonnais...
Le cumul des mandats a permis aux uns et aux autres de s'installer confortablement à un poste de député-maire-conseiller général - régional - président de la communauté de communes...à gauche comme à droite !
Comment peut-on encore voter pour le PS ou l'UMP aujourd'hui? Comment croire à un improbable renouveau?
4 août 2009: les privilèges existent toujours.
Et comme dans toute monarchie qui se respecte, on contrôle les médias (TF1, Europe1, le monde, BFM, Boloré, etc...) afin d'assurer une propagande efficace.
RépondreSupprimerAh quand l'anniversaire de l'abolition du droit Français ? ... peut être le 5 mai 2012 (et en plus c'est mon anniversaire .... quelle horreur)
C'est bien simple, il n'arrive que des catastrophes le 5 mai !
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