Comme le rappelle le Faucon, tel le parti communiste dans ses heures soviétiques, l'UMP dispose d'un Comité de Liaison* permettant le dialogue avec les proches formations politiques.
Seulement, déjà qu'il est difficile de classer la majorité sur l'échiquier classique idéologique - si ce n'est cette appétence pour la monarchie élective - identifier les partis aux idées approchantes tient de la gageure.
Tel un enzyme glouton, sont attirées dans son sillon, les pêcheurs de Nihous et les souverainistes de de Villiers.
Moi, je dis oui et mille fois oui !
Le débauchage façon Sarkozy commence à diviser au sein même de la majorité dont l'édifice ne tient que par l'omniprésence de son chef. Le moindre relâchement de l'hypergesticulant ne manquera pas de mettre en lumière les dissensions internes.
Seulement comment être présent sur tous les fronts?
D'aucun disent qu'une élection se remporte au centre...courtiser élus et électeurs de son aile droite risque d'en froisser plus d'un.
En tout état de cause, l'exercice va rapidement relever de l'équilibrisme.
Il est difficilement envisageable qu'un parti soit capable de fédérer en son sein des électeurs des europhiles convaincus au centre et des souverainistes assumés, des écologistes de tout poil et des défenseurs de la chasse, des tenants d'un libéralisme débridé et les amoureux de la monarchie, etc. Rassembler les élus peut encore se comprendre, l'appel de la gamelle a déjà démontré sa puissance...
Je vois trois bonnes nouvelles dans cette information:
Tout d'abord, plus un bloc se constitue, plus l'émergence d'une opposition ferme et construite devient impérieuse et tend à se constituer naturellement.
Ensuite, les expériences à l'étranger ont déjà démontré les limites d'une ultra-bipolarisation de la politique, surtout lorsque aucune idéologie claire ne sert de liant à ces unions. Aborber sans cohérence mène nécessairement à l'implosion. Un leadership fort ne suffit pas sur le long terme car il ne s'agit pas uniquement de maintenir son électorat traditionnel en disciplinant élus et personnel politique mais aussi de plaire à l'électorat flottant, celui situé idéologiquement sur les ailes.
*certainement pour s'assurer que nous prononcions correctement le "z" dans les chasseurs "z'à" l'UMP...)
Seulement, déjà qu'il est difficile de classer la majorité sur l'échiquier classique idéologique - si ce n'est cette appétence pour la monarchie élective - identifier les partis aux idées approchantes tient de la gageure.
Tel un enzyme glouton, sont attirées dans son sillon, les pêcheurs de Nihous et les souverainistes de de Villiers.
Moi, je dis oui et mille fois oui !
Le débauchage façon Sarkozy commence à diviser au sein même de la majorité dont l'édifice ne tient que par l'omniprésence de son chef. Le moindre relâchement de l'hypergesticulant ne manquera pas de mettre en lumière les dissensions internes.
Seulement comment être présent sur tous les fronts?
D'aucun disent qu'une élection se remporte au centre...courtiser élus et électeurs de son aile droite risque d'en froisser plus d'un.
En tout état de cause, l'exercice va rapidement relever de l'équilibrisme.
Il est difficilement envisageable qu'un parti soit capable de fédérer en son sein des électeurs des europhiles convaincus au centre et des souverainistes assumés, des écologistes de tout poil et des défenseurs de la chasse, des tenants d'un libéralisme débridé et les amoureux de la monarchie, etc. Rassembler les élus peut encore se comprendre, l'appel de la gamelle a déjà démontré sa puissance...
Je vois trois bonnes nouvelles dans cette information:
Tout d'abord, plus un bloc se constitue, plus l'émergence d'une opposition ferme et construite devient impérieuse et tend à se constituer naturellement.
Ensuite, les expériences à l'étranger ont déjà démontré les limites d'une ultra-bipolarisation de la politique, surtout lorsque aucune idéologie claire ne sert de liant à ces unions. Aborber sans cohérence mène nécessairement à l'implosion. Un leadership fort ne suffit pas sur le long terme car il ne s'agit pas uniquement de maintenir son électorat traditionnel en disciplinant élus et personnel politique mais aussi de plaire à l'électorat flottant, celui situé idéologiquement sur les ailes.
Enfin, ceci démontre que l'union apparente n'est pas si tenace et que déjà, la colère gronde.
On ne peut à la fois faire un appel du pied manifeste à gauche et caresser sa droite dans le sens du poil sans provoquer des dissensions.
L'inconnue demeurant est: jusqu'à quand cela tiendra-t-il? Quelle offre politique opposer à la monarchisation élective?
Certains ne manqueront pas d'affirmer que le PS est l'alternative qui s'impose. Je leur répondrais comme mes amis blogueurs démocrates que si c'est pour remplacer l'UMP de droite, par un UMP de gauche, non merci.
On ne peut à la fois faire un appel du pied manifeste à gauche et caresser sa droite dans le sens du poil sans provoquer des dissensions.
L'inconnue demeurant est: jusqu'à quand cela tiendra-t-il? Quelle offre politique opposer à la monarchisation élective?
Certains ne manqueront pas d'affirmer que le PS est l'alternative qui s'impose. Je leur répondrais comme mes amis blogueurs démocrates que si c'est pour remplacer l'UMP de droite, par un UMP de gauche, non merci.
*certainement pour s'assurer que nous prononcions correctement le "z" dans les chasseurs "z'à" l'UMP...)
Excellent billet, excellente analyse. Rien à rajouter.
RépondreSupprimerLe Faucon,
RépondreSupprimerComme on dit en Angleterre: Danke Schön !
Excellente conclusion !
RépondreSupprimerTrugarez.
Christine,
RépondreSupprimerIl n'y a pas de quoi ! ;)