Les données montrent des signes forts et inattendus de reprise dans les secteurs de l'immobilier, de l'industrie et des services de toute importance, ravivant presque deux ans de mauvaises nouvelles constantes sur l'économie qui ont sévèrement entamé les chances des travaillistes d'assurer une quatrième victoire aux élections.Une idée effrayante me traverse l'esprit...si cette reprise se confirme et atteint la France d'ici 2012, j'en vois déjà qui vont mettre cette reprise au crédit de la politique du gouvernement !
Quelle horreur !
Un des signes de cette reprise serait notamment l'augmentation des prix de l'immobilier d'ici la fin de l'année...moi qui comptait sur cette récession pour mettre la main sur une propriété à prix sacrifié, me voilà coupé dans mon élan.
En attendant, la plupart des spécialistes mettent ces signes positifs sur le compte de l'injection de 125 millards de livres sterling dans l'économie.
Les signes positifs sont donc les suivants:
- Reprise de l'activité industrielle de 0,5% entre mai et juin.
- La livre sterling a atteint son plus fort niveau contre le dollar depuis le mois d'Octobre (1£=1.70$)
- L'indice FTSE100 (l'équivalent du CAC40 à Londres) a augmenté de plus de 30% depuis mars.
1. Si reprise il y a, rien n'aura été véritablement fait à l'échelle internationale ou a minima, européenne pour freiner la financiarisation de l'économie et faire correspondre l'activité boursière à l'économie du réel.
2. La France, du fait d'être moins libéralisée, ne connaîtra une telle sortie qu'avec un retard important, grevant cruellement sa compétitivité (étant donné qu'aucun effort n'est réalisé pour soutenir les avancées technologiques).
Bref, on reprend les mêmes et rebelotte...
En attendant, en France, on multiplie les taxes, on crée un Grand Emprunt, mais on ne sait pas où on va...
Et certains iront dire quec'est grâce à Nicolas Sarkozy si l'on s'en sort !
Franchement, que peut-on attendre d'un article dans un journal anglais plutôt favorable au gouvernement en place qui interroge des économistes comme s'ils étaient des devins ?
RépondreSupprimerOaz,
RépondreSupprimerL'économie anglaise n'est pas si sujette aux variations saisonnières que ne peut l'être la France donc exit l'argument d'opportunité.
Certes, le Daily Telegraph, par exemple, est lui silencieux sur le sujet (les chiffres sont à manier avec précaution), mais les chiffres sont pourtant bien là.
En outre, le Guardian est tout de même loin de ressembler au Figaro en France. La presse britannique est tout de même nettement plus indépendante.