mercredi 19 août 2009

Laissez les bonus des traders en paix !

Je sais, on va encore crier à l'infâme capitaliste, bouffeur de défavorisés, mais je ne peux qu'être horripilé (mélange d'horreur et d'épilation) lorsque je lis cette dépêche reliée par LeMonde.fr.

Le PS en la personne du Sénateur-Maire de Dijon (hmmm, le cumul des mandats... c'est bon, mangez-en!), François Rebsamen surfe sur la vague bien gauchisante du "sautons-sur-tout-ce-qui-ressemble-à-des-gros-sous". C'en est même devenu une antienne du côté de la gauche.

Le but de cette manoeuvre? Faire du sarkosisme ! Gesticuler, faire de la communication, flatter l'électorat de "gauche" mais en aucun cas soigner la source des maux de notre système économique !

Le commissionnement de salariés sur les ventes entre dans le cadre de la liberté de gestion de l'entreprise ! Cela participe de la stratégie de l'employeur visant à motiver les salariés et à les intéresser à l'effort de vente.

Je ne reviendrai pas sur la pertinence ou non d'un tel schéma. Je ne partage pas cette vision. La vente ne saurait être le fruit unique d'un employé.

En outre, il s'agit encore de salariés sur lesquels on tape ici ! Certes, une minorité aux revenus disproportionnés, mais si l'on s'attaque à eux, autant s'attaquer à l'ensemble des services commerciaux dans le monde des affaires dont les rémunérations sont sans commune mesure avec le reste des employés d'une même entreprise.

Or, créer une tranche d'imposition spécifique aux traders est détestable dans l'idée. Pourquoi uniquement eux? Voudrait-on faire croire qu'ils sont la source des maux de notre système économique? Quelle ineptie !

Au Royaume-Uni, au moins, on fait dans le pragmatisme et moins dans la posture idéologique à deux francs six sous, si chère à notre PS.

La question n'est pas qu'il est inacceptable que d'aucun empochent des sommes astronomiques, mais bel et bien que la répartition est hautement critiquable d'une part, et surtout que la politique de commissionnement des traders influe directement sur les stratégies d'investissement et les projets d'entreprise ! Ce n'est donc pas en taxant les traders que l'on changera quoique ce soit ! Il faut valoriser le travail au sein de l'entreprise à l'égard du capital !

Pour ce faire, il convient de cesser de vivre selon le rythme des places boursières, c'est-à-dire trimestriellement.
La maximisation des profits à court terme rime bien trop souvent avec une érosion du projet d'entreprise sur le moyen ou le long terme. Elle entraîne dans son sillon les licenciements boursiers afin de satisfaire des fonds de pension avides de retour sur investissement supérieur à 15% au mépris d'une réalité économique, et partant, du projet d'entreprise. Pour cautionner l'extraction outrancière de dividendes, il a donc fallu aussi permettre une répartition extrêmement déséquilibrée des salaires en faveur des dirigeants qui doivent légitimer ces décisions prises au mépris de l'entreprise.

L'exemple des Majors du disque en est un symbole criant: l'entrée en bourse des éditeurs de musique à la fin des années 80 a correspondu à une industrialisation de la culture qui ne permet plus l'émergence de vrais artistes sur 4 à 5 ans mais une staracademisation des "contenus". Ces grands groupes se sont enrichis exceptionnellement sur une période d'une dizaine d'années mais aujourd'hui, face à une crise qui leur est spécifique, elle ne sait pas rebondir car ne trouvant aucun système qui permette une rémunération aussi lucrative à court terme pour les actionnaires. Le caractère ubuesque de la situation est qu'il existe bien des solutions pour sortir les Majors de la crise mais celles-ci se refusent à les adopter espérant faire vivoter une système de rente de situation moribond.

Alors taxer les bonus des traders, pourquoi faire?
Pour faire plaisir à Martine et la frange gauche du PS, faire un pied de nez aux affreux socio-démocrates qui ne sont que d'infâmes capitalistes infiltrés, se démarquer de ces horribles centristes libéraux mais pendant ce temps, le système perdurera faute d'avoir été ajusté comme il se doit.

Cela me rappelle furieusement
ce que l'on connaît depuis environ 30 ans...

PS: Allez lire le billet de Vonric qui complète merveilleusement celui-ci !

27 commentaires:

  1. >"Pour ce faire, il convient de cesser de vivre selon le rythme des places boursières, c'est-à-dire trimestriellement.
    La maximisation des profits à court terme rime bien trop souvent avec une érosion du projet d'entreprise sur le moyen ou le long terme."

    N'est ce pas justement l'optique visé par les décisions du G20, et appliqués par la BNP. A savoir ils ont provisionnés un 1Mds de bonus, mais ne les répartiront qu'à la fin de l'année en fonction des résultats de leurs traders.

    >"Elle entraîne dans son sillon les licenciements boursiers afin de satisfaire des fonds de pension avides de retour sur investissement supérieur à 15% au mépris d'une réalité économique"

    Les mythes ont la vie dure, les licenciements boursiers, ça n'existe pas. Des études ont montrées que les licenciements avaient un impact négatif sur le cours en bourse des entreprises. Si licenciements il y a, les raisons en sont à chercher ailleurs.

    Quand à la réglementation au R-U, elle n'est pas plus glorieuse que celle de Rebsamen. La notion de vie privée a perdu tout son sens dans ce pays.

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  2. Bob,

    C'est en tous cas l'optique visé par la réglementation au Royaume-Uni qui elle, n'est pas emprunte d'une posture idéologique déplacée.

    Les licenciements boursiers n'existent pas?
    Il faudrait déjà commencer par les définir.
    Que les licenciements aient un impact négatif a posteriori sur le court terme n'interdit pas que les décisions de réduction d'effectifs aient été dicté par une volonté de maximiser le profit à court terme afin de satisfaire l'appétit vorace des dirigeants/actionnaires...et je peux vous assurer que ça existe...

    Quant à votre dernier point, quel rapport avec la choucroute?

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  3. La choucroute du lien pointant vers l'exemple "pragmatique" du R-U. J'aurais du le poster dans votre autre billet peut être.

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  4. Nemo,

    Sans lire la suite de l'article ni les commentaires...

    "François Rebsamen surfe sur la vague bien gauchisante du "sautons-sur-tout-ce-qui-ressemble-à-des-gros-sous". C'en est même devenu une antienne du côté de la gauche."

    L'antienne du côté de la gauche en question est un truc de Hollande qui veut augmenter l'imposition des revenus supérieurs à 4000 euros net n'est pas du gauchisme, c'est juste supprimer la destruction de la progressivité sur les revenus, thème de campagne de Chirac en 2002 puis de Nicolas Sarkozy.

    Si tu traites de "gauchisme" tout ce qui vise à rétablir un peu de justice fiscale, le PS n'est pas près de s'entendre avec le Modem ! Reviens sur terre ! Et étudie le taux d'imposition de ceux qui gagnent quatre fois le SMIC depuis la création du SMIC...

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  5. Tiens ! Je lis aussi l'autre dépêche... le machin de Rebsamen.

    En quoi est-ce du gauchisme de dire que tous les revenus doivent être taxés au même niveau ? En outre, il s'agit du revenus des traders, donc de revenus du travail ! Pourquoi les revenus du travail auraient-ils des impositions différentes selon le type de boulot ?

    "Alors taxer les bonus des traders, pourquoi faire?"

    Pour rétablir l'égalité des citoyens devant l'impôt, c'est tout. Ni plus ni rien. Ce n'est pas du gauchisme, ce n'est pas de la communication politique, c'est remettre en forme un système fiscal dézingué depuis pas mal d'année, c'est supprimer des niches fiscales qui n'ont aucun intérêt, ...

    "Pour cautionner l'extraction outrancière de dividendes, il a donc fallu aussi permettre une répartition extrêmement déséquilibrée des salaires en faveur des dirigeants qui doivent légitimer ces décisions prises au mépris de l'entreprise." Non ! Pour cautionner l'extraction machin, il faudrait équilibrer la taxation entre les revenus du capital et ceux du travail.

    Et comme tu dis, arrêter de réfléchir sur 2 ou 3 ans. Or, tu sembles expliquer que si les patrons gagnent plein d'oseille, c'est parce qu'ils prennent des risques à cause d'actionnaires qui jouent sur 2 ou 3 ans... C'est donc bien le système des 2 ou 3 ans qui ne va pas, pas la rémunération des gens ! Et c'est en jouant sur l'impôt sur le revenu qu'on rétablira un équilibre...

    Et qu'on a arrêtera de supprimer des remboursements de soin, d'augmenter l'âge de la retraite ou la TVA à chaque pet de travers...

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  6. Nicolas,

    S'il s'agit de restaurer la progressivité de l'impôt sur le revenu, certes, mais commencer à 4000 EUR net, quelle idiotie !
    C'est bien au-delà qu'il faut aller ! Exiger plus de ceux qui ont vraiment de l'argent ! Les gros revenus de millionnaires. A 4000 EUR, ce sont encore les classes moyennes qui vont trinquer !

    Enfin, il faut isoler les problèmes qui ne sont pas liés directement, justice fiscale ne rime pas nécessairement avec justice au sein de l'entreprise !

    Bref, le machin de Rebsamen comme tu dis ne règleras rien et ne vise qu'à faire de l'esbrouffe ! Non, mais culpabiliser les traders...n'importe quoi...

    Supprimons le bouclier fiscal, réinstaurons une porgressivité de l'IR jusqu'à 75%, pourquoi pas ! Mais ça, c'est n'importe quoi !

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  7. C'est donc bien le système des 2 ou 3 ans qui ne va pas, pas la rémunération des gens ! Et c'est en jouant sur l'impôt sur le revenu qu'on rétablira un équilibre...

    Là, il faut que tu développes parce que je ne te suis plus. En quoi l'IR influera-t-il efficacement sur les stratégies des entreprises côtées qui ne dépassent pas 12 mois ?

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  8. En fait, je ne te suis plus Nicolas.
    1. Tu parles impôt quand je parle stratégie d'entreprise et financiarisation de la société.L'égalité devant l'impôt oui ! Mais cela ne règlera en rien les effets pervers de notre système économique !

    2. Tu parles d'égalité devant l'impôt quand Rebsamen souhaite créer une tranche spécifique aux traders créant une inégalité de fait !

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  9. "Le but de cette manoeuvre? Faire du Sarkosisme"> Tout a fait. Ce qui se caracterise par: y'a un probleme particulier? On stigmatise le fait et on fait une loi qui parle uniquement de ce probleme.
    Il faut dire qu'au ministere des finances on a un sacré numéro. Dans le privé Lagardes avait un salaire de 800k + bonus... donc elle n'est pas super bien placée pour appeler a la modération...

    "IR jusqu'a 75%"> il me semble que c'est ce qui se passait dans ce pays super non libéral, anrachiste et communiste que sont les Etats Unis dnas les années 70.

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  10. Vonric,

    Comme dit si bien Eolas, "un fait divers = une loi".

    Je hais cette façon de faire de la politique...

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  11. Je constate qu'au Modem, l'Angleterre est un exemple à suivre de ce fameux pragmatisme... qui n'a rien d'idéologique,si ce n'est que c'est, comme par hasard, une bonne dose de néo-libéralisme...

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  12. DPP,

    Je vois qu'on n'en est plus à un cliché près...en outre, j'observe une légère contradiction entre "néolibéralisme" et réglementation.

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  13. Ah un débat passionnant qui part en couille :) j'adore :)

    Pour pas faire mon troll de base, je vais essayer d'apporter mon grain de sable au rouages :p

    Loin de toute considération de gauche, droite ou centre, ce qui me choque dans cette rémunération des traders, c'est la disproportion de la chose, exemple pour la fameuse provision de la BNP représentant 33% des gains générés.
    Il me semble juste hallucinant que la participation des employés ayant participé à ces gains dépasse les 10%, qu'il gagnent 1 milliard, dans le fond, ça ne me gène pas.

    Cela dit, pour en revenir à la choucroute (rah j'adore), taxer les traders, je suis contre, ce n'est pas au salarié de payer un système débile, en revanche, leur taux de rétribution doit être contrôlé et limité à la source.

    Pour compléter, taxer les salaires de 4000 € net est juste débile si on ne prend pas en compte déjà la situation familiale, et de plus en effet, les classes moyennes sont déjà assez sollicitées, allons chercher l'argent ou il est.

    Et c'est là que je conclurais, l'argent se trouve sur les fruits du capital, et non du travail, et par conséquent l'impôt sur le revenu devrait être révisé à la baisse et séparé de l'imposition sur les dividendes des capitaux.

    Je pense que cela rééquilibrerait un peu la balance globale en redonnant la valeur au travail sans augmenter les prix des fruits de la production et donc en relançant la consommation de la masse.

    @Bob
    "Les licenciements boursiers n'existent pas"
    Mais alors pourquoi une entreprise en bénéfice licencie t elle ? (Danone, Total, etc ...)
    "Les actions baissent à l'annonce de licenciement"
    Regarde les cours sur Boursorama pour voir si par exemple l'action Teleperformance à baissée le 16 juin dernier à la suite de l'annonce d'un plan social, et ce n'est qu'un exemple.
    Si tu as une explication rationnelle, je suis preneur.

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  14. Ma Banane Bleue,

    Je suis à peu près d'accord avec tout si ce n'est que je ne milite pas particulièrement pour une baisse de l'impôt sur le revenu...juste pour une meilleure répartition salariale et un ajustement salaire/capital.

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  15. On se fout des entreprises cotées qui ne dépassent pas 12 mois !

    La seule question qui vaille : "faut-il rétablir un impôt proportionnel sur le revenu ?", et donc "se méfier des niches fiscales".

    Tu parles des effets pervers de je ne sais quoi... Ouais ! C'est ce qui fait que "la droite" explique qu'il faut limiter l'imposition des riches parce qu'ils vont s'exiler à l'étranger.

    Et depuis, on l'a dans l'os ! Personne (ou presque) ne s'est jamais exilé et les "non riches" en prennent de plus en plus dans la gueule.

    Les effets pervers doivent être réellement étudiés et pas utilisés pour faire de la propagande politique avant de traiter les autres idéologues !

    Il s'agit d'avoir une vision globale de la société et pas, non plus, de pleurer en disant que si on ne s'adapte pas à la politique générale mondiale, on risque de tout perdre. Parce que si on s'adapte, on perdra tout.

    En l'occurrence, va voir les propositions du Modem sur leur site web : on se pose sur Bruxelles pour réguler l'économie mondiale, mais tant que Bruxelles ne changera pas les règles "fortement", on s'enfoncera dans le même caca. Regarde bien le site web en question, il n'y a rien d'autre.

    Et c'est un "ouiiste" qui te dis ça... Comme quoi, faut pas toujours avoir une opinion tranchée, faut aussi écouter les autres quand on dit qu'on se plante. Je ne dis pas ça vis-à-vis de toi, mais de tous les Ségolistes "ouiistes" qui prônent un tas de machins sans avoir analysé ce qui se passe, en Europe, depuis 2005.

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  16. Ouh là, Nicolas tu mélanges tout.
    Le problème de l'imposition est indépendant de celui que je dénonce en l'occurrence.
    Nous sommes d'ailleurs d'accord toi et moi sur la suppression du bouclier fiscal, sur l'augmentation des tranches d'imposition (pourvu qu'elles ne touchent pas les classes moyennes plus sévèrement),etc.
    En l'occurrence, on ne se moque pas des stratégies d'entreprise court-termistes, c'est l'une des causes principales des maux de notre société !
    On raisonne au trimestre uniquement afin d'optimiser les profits alors que cela se fait bien souvent au mépris du projet d'entreprise sur le moyen ou court terme ! C'est pour cela que beaucoup ne rechignent pas à licencier pour maximiser ce profit alors que la masse salariale est un atout pour l'entreprise et n'est pas substituable à merci comme on voudrait nous faire croire !

    Après, tu peux continuer de parler de la choucroute quand je parle de cassoulet, ça ne fait pas avancer le débat.

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  17. L'idée que le capital n'a pas les mêmes droits et mêmes devoirs selon qu'il est individuel ou à vocation collective est en filigrane dans les réflexions économiques de François rebsamen.
    C'est de cette idée, facilement acceptable, qu'il faut partir pour organiser la vie économique.

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  18. Anonyme,
    J'aimerais bien savoir selon quel raisonnement vous parvenez à tirer de la déclaration de Rebsamen la conclusion que vous nous livrez.
    Je veux bien tout entendre mais traiter un problème de gouvernance d'entreprise par l'impôt des traders, cela ressemble fort à une ineptie...

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  19. Nemo,

    Je ne parle pas de choucroute... Mais toi ! ;-)

    Dans ton avant dernier commentaire, tu dis : "En fait, je ne te suis plus Nicolas. 1. Tu parles impôt".

    Non ! C'est toi qui parles d'impôts puisque tu commences ton billet avec les propos d'Hollande et Rebsamen et tu bases ta conclusion sur une moquerie vers les gauchistes !

    La partie de ton billet sur les profits à court terme fait moins d'un tiers du billet !

    Et pour le fond du dossier : les profits à court terme, on peut difficilement les interdire. Par contre, on peut les taxer ! Et pour résoudre les problèmes de l'industrie du disque, c'est un peu leur problème mais comme ils vont argumenter sur le fonctionnement de la culture, on peut aussi régler le problème par l'impôt sur le revenu...

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  20. Oui, on pourrait taxer les profits à court terme, mais là il s'agit de taxer les revenus des employés...donc, je le répète, il y a erreur.

    Enfin, je ne suis pas d'accord pour tout régler par l'impôt sachant que toi et moi souhaitons l'égalité de tous devant celui-ci.

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  21. Rassure toi, je vais laisser tomber ! ;-)

    " Il faut valoriser le travail au sein de l'entreprise à l'égard du capital !"

    C'est la seule phrase de ton billet qui est un début de proposition (sans voir le comment, d'ailleurs): la seule solution est de favoriser l'imposition de TOUS les revenus (capital et travail).

    Tu dis, dans ton dernier com : "là il s'agit de taxer les revenus des employés..."

    Non, il s'agit de taxer TOUS les revenus pour que le travail soit au moins autant valorisé que le capital...

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  22. Nicolas,

    Ne laisse pas tomber, je trouve la conversation constructive !

    Si je ne veux pas faire de billets fleuve, j'évite de trop élaborer. J'expose juste mes idées et mes indignations...mais pour ce qui est de valoriser le travail par rapport au capital, cela peut aussi passer par la contrainte de la répartition des richesses au sein d'une entreprise. A chaque dividende, devrait correspondre un bonus salarial réparti intelligemment entre l'ensemble des salariés (et non de manière disproportionnée).

    Taxer tous les revenus, je suis d'accord mais ce n'est pas en taxant qu'on valorise...ça a même tendance à donner l'effet inverse. Bref, la contrainte en amont m'apparaît plus juste.
    Cela n'interdit pas d'avoir un IR beaucoup plus sain et équitable.

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  23. Nemo,

    Ton commentaire à trois paragraphes, je vais commenter les 2 et 3. Je commence par le 2, efface mon com après lecture car il va être désagréable : ne le prend pas mal, ce n'est pas pour être méchant mais juste un conseil de "vieux routier" des blogs.

    Si tu voulais vraiment faire un billet "pour ce qui est de valoriser le travail par rapport au capital" il est mal foutu car il incite à la polémique (ce qui est toutefois bon pour le wikio...) sans exposer réellement le problème (la preuve, j'ai fait plusieurs commentaires "à moitié hors sujet").

    Ailleurs, l'exemple des "majors" est assez mal choisi : ils font du pognon sur 4 ou 5 ans avec un artiste mais change le cheptel (c'est bien de ça qu'il s'agit) tous les 2 ou 3 ans... Par contre, leur modèle économique date de 25 ans...

    Le fait qu'il se casse la gueule maintenant à cause du téléchargement, du streaming et autre, est un autre problème que le bénéfice à 4 ou 5 ans.

    Voilà ! J'dis ça pour rendre service !

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  24. Nemo,

    "Taxer tous les revenus, je suis d'accord mais ce n'est pas en taxant qu'on valorise..."

    On est presque d'accord... mais les revenus du travail sont dévalorisés par rapport aux revenus du capital en France. Un rééquilibrage s'impose... Donc la taxation des revenus du capital permettra de "détaxer" les revenus du travail, donc de les valoriser.

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  25. Nicolas,

    Je n'effacerai pas ton commentaire que je trouve intéressant même si je ne suis pas nécessairement d'accord avec tout. J'en prends bonne note néanmoins. ;)

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  26. Nemo,

    Compte tenu de l'orthographe, tu peux l'effacer ! ;-)

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  27. moi je dis juste que j'ai raison :D car après la lecture de tous vos commentaires, vous en arrivez à la même conclusion que moi :D
    "l'impôt sur le revenu devrait être révisé à la baisse et séparé de l'imposition sur les dividendes des capitaux."
    Alors autant de commentaires pour en revenir à mon point de vu du début, fallait pas :D
    Cela dit ça fait progresser en rédaction (je parle pas pour moi, j'avais raison depuis le début) et le rang Wikio .....

    Quand je vous dit que j'ai raison, faut pas aller chercher plus loin, pas besoin de parti politique pour ça :D

    *ce commentaire est entièrement réalisé avec trucage et mauvaise fois :D*

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