vendredi 11 septembre 2009

L'influence de la pornographie

Voilà l'exemple type de l'attitude qui devrait illustrer les propos du Chafouin que je partage.

Ne venez pas dire que la pornographie n'influence pas l'approche de la sexualité par les adolescents et les jeunes adultes.

S'il faut s'interroger sur la question de la facilité d'accès via Internet, il faut aussi à mon sens réfléchir au contenu en lui-même.

La pornographie semble répondre aujourd'hui à des standards extrêmement masculins et stéréotypés qui n'ont pour autant que peu de liens avec la réalité d'une relation intime.

La femme y est souvent avilie, abaissée au rang d'objet ou soumise à la toute-puissance de l'homme dont les attributs phalliques disproportionnés s'inscrivent dans ce schéma de domination.

Il ne faut pas s'étonner qu'une adolescente de 16 ans croit que pratiquer une "gorge profonde" est un acte nécessaire, courant ou normal dans une relation amoureuse. Imaginez-vous un instant l'image qu'elle se renvoie d'elle-même et des femmes en général.

21 commentaires:

  1. On commence à voir apparaitre une vision féminine de la sexualité mais c'est vrai que jusqu'à présent, ça reste dans l'archétype…
    Cela dit, je ne suis jamais alarmiste…
    :-))

    RépondreSupprimer
  2. Poireau,

    La question n'est pas vouloir faire de l'égalitarisme en incitant les femmes à faire émerger une pornographie féminine (en l'occurrence il semblerait que ce soit plus une pornographie féminiSTE...?) mais bien d'obliger l'industrie du sexe à adopter une charte "éthique".

    RépondreSupprimer
  3. Je suis en désaccord avec cette stigmatisation de la pornographie sous couvert que LA pornographie entière est celle des films dégradant.

    Comme le sait Nemo, je consomme de la pornographie depuis très jeune, cela à certes influencer ma sexualité, mais pas dans le mauvais sens, en effet, les films type Rocco et companies sont en effet assez dégradant pour la femme et je n'en regarde pas car tout simplement cela ne me plait pas, mais il faut admettre que certaine personne, y compris des femmes désire ce type de traitement, et ce même sans avoir vu un film porno de leur vie.

    Et oui, avec le mutisme sexuel que nous avons pratiqué depuis les années 70, on a tout simplement refouler et cacher ces envies, au point qu'aujourd'hui, on les considères comme déviant et avilissant, sans même envisager que la demande est peut être tout simplement mutuelle.

    Dans le cas présent, cette ado s'est entrainée à faire une gorge profonde .... mon dieu, elle y a été poussé par un affreux film pornographique ... mais ne me dites pas que vous ne connaissez aucune femme qui aime faire une fellation ?
    J'en connais au moins 2 au boulot, elle n'y sont pas forcées, elles aimes ça, alors pourquoi en faire des manipulées incapables de raison ?

    Il me semble qu'au contraire, en matière de sexe, considérer qu'une personne est juste influencée et qu'elle ne dispose plus du choix de ce qu'elle aime (hors réel forçage) est considérablement plus avilissant pour une femme que si elle aime se faire insulter ou faire une gorge profonde..

    Ce type de comportement revient à dire ce qu'il faut penser, ce qu'il faut aimer, et je trouve ça pervers car cela place une personne qui aime ça dans une sorte de clendestinité malsaine.

    Il est temps d'accepter tous les comportements sexuels du moment qu'il sont réellement consentants, et ne me sortez pas que la femme se sent obligée de le faire, une femme qui ne veux pas ou que ça dégoute vraiment ne le fera pas, si elle le fait, c'est aussi qu'elle essai de nouvelles pratique et qu'elle y trouvera peut être satisfaction.
    La sexualité est faite d'essai, d'inspiration, d'envie de nouveau, parfois ça passe, parfois ça passe pas.

    S'il y'a un point qu'il faudrait en revanche mettre en place pour éviter ce type d'amalgame trop rapide, c'est une classification de la pornographie, en effet, de même qu'on souhaite ou non accéder à un porno, il faudrait être sur dès le départ du niveau de dureté du film, on pourrait ainsi imaginer une pornographie qui ne serait plus en bloque interdit au -18, mais de -16 (voir 14 vu l'évolution des meurs) jusqu'à -21.

    Les premiers films à -16 ou -14 seraient en effet plus éducatifs qu'autre chose, ouvrant les portes de la réflexion, du libre choix, de la découverte et de l'échange dans un couple.

    RépondreSupprimer
  4. > d'obliger l'industrie du sexe à adopter une charte "éthique".

    Mais enfin les films de se vendraient plus s'ils deviennent « éthiques »

    > Il ne faut pas s'étonner qu'une adolescente de 16 ans croit que pratiquer une "gorge profonde" est un acte nécessaire, courant ou normal dans une relation amoureuse. Imaginez-vous un instant l'image qu'elle se renvoie d'elle-même et des femmes en général.

    D'un autre côté faire passer les pratiques buccales comme étant systématiquement avilissantes ne me semble pas être la meilleure des idées non plus.

    RépondreSupprimer
  5. En réalité, pour ce qui est du sexe, on est tous le pornocrate de quelqu'un d'autre. Il y a tellement de possibles !
    Je crois que les enfants se construisent, quoiqu'il arrive. A toutes les époques, on craint de les heurter par ceci ou cela et nous devenons pourtant des adultes sexuellement pratiquant.
    Je me demande si en fait, derrière cette volonté de garder les choses comme elles sont, c'est un peu une forme de conservatisme.
    Je me demande !
    :-))

    RépondreSupprimer
  6. Ma banane,

    Tu confonds tout. Il n'est pas question de stigmatiser la pornographie mais de se rendre compte que :
    1. Contrairement à NOTRE génération, tout le monde a accès depuis n'importe quel âge à toutes formes de pornographie.
    2. Les enfants et adolescents de moins de 16 ans sont beaucoup plus exposés à la pornographie et étant donnée la nature de celle-ci aujourd'hui et son caractère généralement avilissant, il y a de quoi s'inquiéter.
    3. L'avilissement vient du fait qu'il y ait des standards où l'homme est tout puissant et la femme doit obéir à tout ses désirs sans égard pour son plaisir à elle.

    Bob,

    1. Parce qu'on ne peut pas faire de films X de manière "éthique"?
    2. Où avez vous lu que je considérais toute pratique buccale comme un acte avilissant? Merci d'éviter la caricature, cela ne fait pas avancer le débat.

    Poireau,

    Se cacher derrière un combat contre le conservatisme ne permet pas de justifier tout et n'importe quoi!! Je considère que le fait que les enfants soient exposés à CETTE pornographie est un danger.

    A tous,

    C'est quand même un monde que lorsque l'on parle de freiner la surexposition des enfants et adolescents à une forme de pornographie qui est tout sauf réaliste, et qui est leur seul matériau pour se confronter à la sexualité, les seules réponses que vous opposiez soient des cries d'orfraies effarés que l'on touche à la sacrosainte liberté sexuelle !

    Personne ne parle d'adulte ici ! On parle de la construction des futurs adultes !

    RépondreSupprimer
  7. M'enfin, Nemo, les ados ne vivent pas que devant leurs écrans ! Ils ont des parents, ils connaissent des adultes, ils voient bien aussi le monde réel. Leur environnement n'est pas formé que par la pornographie, quand même !
    :-))

    RépondreSupprimer
  8. Poireau,

    Comme dit dans les commentaires chez le Chafouin, tu penses à ceux qui auront l'environnement suffisant pour les préparer à cela, moi je pense à ceux qui ne les auront pas et je crois malheureusement qu'ils sont majoritaires... pour plusieurs raisons qui ne tiennent pas uniquement à la défaillance des parents.

    RépondreSupprimer
  9. Bon, on n'est pa d'accord, je constate !
    :-))

    RépondreSupprimer
  10. Remarque, ça ne m'empêche pas de prôner une totale liberté sexuelle pour les adultes hein...à partir du moment où cela se fait entre adultes consentants... ;)

    RépondreSupprimer
  11. La liberté sexuelle pour tout adulte consentant, évidemment je suis pour. Rien n'est dégradant si les 2 parties en ont envie. Que le porno plaise, pourquoi pas, même si je trouve ce cinéma globalement dégradant pour la femme.
    Mais écrire: "Les premiers films à -16 ou -14 seraient en effet plus éducatifs qu'autre chose, ouvrant les portes de la réflexion, du libre choix, de la découverte et de l'échange dans un couple." à propos des films pornos, alors vraiment, ça me révolte!
    Montrer des films pornos éducatifs?! C'est une blague?! Et pourquoi pas des travaux pratiques à l'école? On a qu'à demander aux parents de montrer à leurs enfants ce qu'ils font aussi? Je m'étonne que personne n'ait réagi à de tels propos! Ou alors, il y avait un humour 36è ° qui m'a échappé...

    RépondreSupprimer
  12. Ink,

    Il n'empêche que la question demeure de l'éducation sexuelle que l'on peut considérer à l'abandon en France...et Dieu sait que ce n'est pas une question facile à aborder en famille.

    En revanche, je ne suis pas nécessairement contre l'idée de faire contrepoids au message ambiant véhiculé par les films X en montrant des films X réalistes.
    Peut-être à partir de 16 ans?
    C'est une idée car admettons que dans le meilleur des mondes la pornographie soit supprimée, je ne suis pas sûr que nous y gagnions si l'on ne substituait pas cela à une véritable démarche sensible, réaliste, affective, humaine du sexe.

    RépondreSupprimer
  13. Nemo,

    c'est toi qui est en pleine confusion en fait :
    1 - l'accès a la pornographie est aussi simple que dans ma jeunesse, la seule constante, c'est le controle parentale. Un parent doit eviter l'acces au porno de la même manière qu'il y'a 20 ans, si ce n'est que maintenant, il a les outils pour le faire.

    2 - n'y vois la rien de péjoratif, mais la vision que tu as de la pornographie est particulierement etriqué, et te connaissant un peu ;) reflete aussi le type de pornographie que tu peux consommer (de temps en temps). En aucun cas la pornographie n'est systématiquement avillisante, en fait ce type de film est même très minoritaire.

    3 - le schéma de l'homme tout puissant se servant de la femme n'est ni majoritaire, ni avillissant étant donné qu'il y'a conscentement et qu'il ne faut pas l'oublier reflete la vrai vie sexuelle de beaucoup de gens, pas de tout le monde, mais c'est très loin du cas isolé.

    Il serait bon que tu ouvre les yeux sur une autre pornographie moins trash, moins 'Rocco', et si chacun regarde sa propre sexualité, ça ne ressemble pas à un fim érotique hein ;).

    Pour moi il est au contraire important que la jeunesse puisse aussi connaitre ce qu'est la vrai sexualité, et pas les vieux shémas en coupe ou les capotes enfilées sur des stylos.

    RépondreSupprimer
  14. Banane,

    1. Que tu aies eu un accès aisé à la pornographie ne signifie pas que ce fut le cas de tous. Loin s'en faut. Il suffit juste de voir la multiplication des supports.
    Le seul point commun avec aujourd'hui? Canal+ et les magazines.
    Ensuite, le contrôle parental a bon dos. Dieu sait quelle est l'influence de l'environnement en dehors du cocon familial.

    2. Je ne suis justement pas consommateur de pornographie du type que je dénonce. Et force est de constater qu'il est de plus en plus dur d'en trouver une qui soit plus "humaine".
    Et encore une fois, l'association pornographie = avilissant, c'est toi qui la fait car encore une fois, je ne le pense pas. Loin s'en faut. Mais elle n'a rien à faire devant les yeux d'enfants et adolescents. Je rappelle par ailleurs que la loi le réprime.

    3. Je ne dénonce pas le schéma de l'homme tout-puissant mais que ce soit devenu un standard et qu'il n'y ait rien d'autre de facilement accessible ! Je crains fort les dégâts que cela peut causer dans l'inconscient d'un adolescent en train de se construire qui va prendre cela pour la "norme".

    Enfin, ta dernière remarque n'est que le reflet de l'incompréhension qui t'a guidé jusque là. Je ne dénonce pas la pornographie, je dénonce l'impossible contrôle, l'environnement et le type de pornographie dont nous sommes encerclés.

    Et ne confonds pas "jeunesse" avec le débat qui nous tiens ici "enfants et adolescents".

    Je te rejoins sur l'idée que l'on pourrait réfléchir à une "pornographie éducative" accessible à partir de 16 ans, âge qui n'est pas incohérent au vu de la moyenne de la première fois.

    RépondreSupprimer
  15. Désolée, Nemo et Banane, moi, la pornographie éducative, c'est un concept que je ne comprends pas.
    Qu'on explique les choses, qu'on en parle, qu'on réponde aux interrogations des enfants et ados, oui.Mais mais qu'on les rende spectateurs, non.
    Je suis mère de famille, entre autres d'une adolescente. Nous en parlons librement, ce n'est pas tabou, et je n'imagine pas lui proposer des pornos éducatifs! Il me semble que ces 2 mots-là sont totalement contradictoires!
    Peut-être faudrait-il d'abord définir le sens du mot "pornographie"?
    Le dictionnaire nous dit "représentation de choses obscènes". Et que doit-on entendre par "obscène"?

    RépondreSupprimer
  16. Mon cher poisson clown ;)
    1.Il est faut de dire que le contrôle parental à bon dos, en effet, à l'heure actuelle, un parent peut verrouiller l'accès à la pornographie sur ordinateur, console, télé de manière bien plus efficace, à mon époque, les décodeur canal + fonctionnaient avec un code mensuel qui, une fois entrée pour le mois, restait actif, et donc si le jeune échappait à la vigilance le samedi soir premier du mois, il n'avait aucun barrage, de même avec les ordis sous des windows pré Vista.
    En dehors du cocon familiale, les magazines pornos avaient déjà bonne place dans le monde des ados de mon époque.
    Ce que je veux dire, c'est que l'accès à la pornographie n'est pas plus facilité qu'avant si les parents exerce leur contrôle, de plus le sexe à la télé dans notre jeunesse était au contraire beaucoup plus fréquent (playmate à 20h, pubs avec beaucoup plus de nudité, émissions érotiques comme sexy folies, film érotique du dimanche soir à 22h30, etc..), donc non vraiment, les parents ont vraiment plus de moyens pour contrôler l'accès au porno qu'avant.

    2.Nemo, tu sais qu'il est inutile d'essayer d'user de mauvaise fois contre mois ;), je cite "La femme y est souvent avilie, abaissée au rang d'objet ou soumise à la toute-puissance de l'homme dont les attributs phalliques disproportionnés s'inscrivent dans ce schéma de domination" extrait de ton billet d'origine, ce terme ne vient donc pas de moi :p.

    Pour résumé la suite du 2 et 3 :
    - oui cela n'a rien à faire devant les yeux d'enfants ou ados
    - c'est pour ça que les parents doivent exercer un contrôle efficace sur tout les médias (en ça il devrait y avoir des site institutionnel de formation aux différentes méthodes et médias à contrôler pour les parents qui n'aurait pas les compétences nécessaires, pourquoi pas en entreprise d'ailleurs), cela pour leurs enfants ainsi que pour leurs copains et copines.
    - Non l'homme tout puissant n'est pas devenu un standard
    - L'accès à une autre pornographie est au contraire aujourd'hui bien plus simple que celui à une pornographie extrême, en effet, la pornographie extrême est très majoritairement professionnelle et donc payante, alors que la pornographie amateur telle que nous la vivons tous dans nos lit est très largement diffusée de manière gratuite, ton argument " Je ne dénonce pas le schéma de l'homme tout-puissant mais que ce soit devenu un standard et qu'il n'y ait rien d'autre de facilement accessible" n'est donc pas recevable :p.

    RépondreSupprimer
  17. Ink,

    Attention, le concept de "pornographie éducative" est mal défini en ce que les termes sont tout de même légèrement antithétiques.
    Il est question de pouvoir montrer ce qu'est véritablement la sexualité en s'affranchissant des réflexes masculino-prédateurs, ou néo-conservateurs.
    La France est inscrite dans un contexte assez complexée du point de vue de la sexualité. Les images sont rendues tabous alors qu'il n'y a pas spécialement de raison de le faire dès lors que les précautions d'usage sont prises.
    Notez au passage qu'il n'est question (pour ma part du moins) de ne concevoir que ces images éducatives qu'à partir de 16 ans ce qui est un âge on ne peut plus logique quand on connaît la moyenne d'âge du premier rapport sexuel en France (qui est d'environ 17 ans de mémoire).
    Je suis moi-même père de famille (2 enfants en bas âge), la question de la sexualité n'est (Dieu merci) pas pour tout de suite.
    Néanmoins, j'aimerais qu'ils puissent avoir la chance de pouvoir en parler librement avec leurs parents (nous ferons tout pour) et j'aimerais aussi qu'ils soient protégés fermement de la pornographie jusqu'à 16 ans, âge à partir duquel j'aimerais qu'ils aient accès à autre chose que la grande majorité des productions actuelles que je trouve dangereux.

    RépondreSupprimer
  18. Ink,

    Je comprend et partage vos inquiétudes, si on doit définir la pornographie tel que je l'utilise dans mes propos, c'est le fait de représenter un réel acte sexuelle et non une simulation.
    Cela peut donc s'inscrire dans des formes très 'light', correctement scénarisées et comme le dit Nemo épurées de toute forme de non conscentement mutuel.

    Cependant, la parole ne remplacera jamais l'exemple, en effet, même si on à pas de tabou avec son enfant, lui en aura à notre égard, et les sujets qui réellement le préoccuperons ne seront pas abordés, en ça je trouve que la pornographie contrôlée (représentation d'acte sexuel non simulé) lève le voile sur beaucoup d'interrogations latentes qui pourraient trouver réponse dans de mauvaise condition et bloquer tout un pan de la sexualité de l'adulte en devenir.

    La sexualité à l'age adulte est l'un des facteurs de la bonne santé mentale d'une personne, je ne dit pas là qu'il faut être une pornostar, mais assumer sa sexualité afin d'être en accord avec ses désirs, et ainsi mieux contrôler ce qu'on veut et surtout ce qu'on ne veut pas. Le but final étant d'être en réelle harmonie avec son/sa partenaire et ainsi participer à une vie sereine.

    Voila pourquoi je suis pour une pornographie contrôlée, et que je réfute les accusation de Nemo visant à dire que toute la pornographie est forcément avilissante et malsaine car ce n'est ni vrai, ni majoritaire.
    Pour ma part, je serait ouvert à toute discussion avec mon fils, je contrôlerais à quel type de pornographie il pourra avoir accès et à quel âge, mais en aucun cas je ne ferait disparaitre totalement la pornographie de son paysage, c'est le meilleur moyen pour que, soit il ne profite pas pleinement de sa sexualité, soit il découvre justement les premiers rapports sexuels sous forme de film hyper hardcore entre copains et d'en effet en déduire une sexualité déformée, ce que je ne souhaite pas.

    Il est vrai que je n'ais pas de fille, mais mon discours serait sensiblement le même, une fille doit savoir à quoi s'attendre avec un homme pour dédramatiser les choses, et surtout pour préparer à ce qu'elle acceptera, ce qu'elle demandera, et ce qu'elle refusera, c'est pour moi un atout dans la vie que d'avoir une ouverture d'esprit dans un domaine avant d'être lâché tout seul dans la nature, c'est un peu comme la conduite accompagnée ;) je suis pour.

    RépondreSupprimer
  19. Banane,

    Rapidement. Si tu commences à déformer mes propos, on ne s'en sortira pas.

    La pornographie semble répondre aujourd'hui (...) la femme y est souvent avilie, abaissée au rang d'objet ou soumise à la toute-puissance de l'homme (...).

    Si tu vois une association systématique de toute pornographie, de tout temps, de toutes formes à de l'avilissement, je ne peux rien y faire.
    Il faut comprendre la pornographie d'aujourd'hui est trop souvent avilissante pour la femme en plus d'être irréaliste.
    C'était moins le cas, il y a 20 ans (voire plus). Je reproche peut-être dans le fond l'industrialisation du secteur qui en fait une boucherie à viandes, plus que l'expression du sexe qui ne doit pas être dissocié à mon sens, des sentiments, voire du jeu.

    RépondreSupprimer
  20. Marin,
    Je ne déforme pas tes propos, je les cites.

    Mais bon au final, je suis beaucoup plus d'accord avec ce que tu viens d'écrire sur l'industrialisation de la pornographie (qui résulte d'ailleurs de la naissance de la classification X) et ses dérives.

    Mais l'accès à une autre pornographie à autant voir plus évoluée que Rocco et sa boucherie Jean-Bernard.

    RépondreSupprimer
  21. @Bananebleue
    Je sais que je ne peux pas bloquer tout accès à la pornographie à mes enfants, et sans doute les images les moins hard participent-elles à l'éducation d'une certaine façon. Mais de là à prôner la pornographie "éducative", non. Montrer l'acte sexuel réel volontairement me pose problème. Car un porno est fait pour provoquer l'excitation et ne peut donc pas participer à une sorte de "conduite accompagnée". Il me semble que des images explicites seraient plus appropriées sur le plan éducatif.

    RépondreSupprimer

Merci de vous identifier ou au moins de signer votre commentaire d'un pseudonyme.

 
blog d'expatrié