Billet du dimanche qui se veut plus décontracté après le déferlement de réactions en cascade de la fin de cette semaine.
J'avais depuis longtemps envie de rebondir sur le billet du Faucon, non pas en ce qui concerne le Wikio, mais quant au phénomène d'anonymat largement démocratisé depuis l'avènement d'Internet.
Le Faucon développe notamment:
D'emblée, je vais vous faire un aveu. Nemo n'est pas mon seul pseudonyme.
Au passage, permettez-moi de rappeler à mes amis blogueurs qu'il convient de ne pas y mettre d'accent aigu dans la mesure où il n'est pas question de rendre hommage à l'œuvre de Jules Verne, encore moins à celle des Studios Disney-Pixar, mais est l'héritage de la longue tradition des juristes à préférer les maximes et adages en langue latine à ceux de la langue de Molière (et de Philippe Risoli...non parce que sauf erreur, Molière n'est pas titulaire de droits exclusifs sur le français). D'ailleurs sur Twitter et Facebook, j'y utilise mon pseudo complet qui est Nemo Auditur, issu de l'adage "nemo auditur propriam turpitudinem allegans".
Pour en connaître la signification, je vous invite à faire un tour du côté de chezSwan Eolas.
Dans ma vie de tous les jours, j'utilise bien évidemment ma véritable identité.
La question que je me suis posée en lisant les lignes du Faucon est:
Pourquoi donc opposer l'identité du blogueur anonyme à l'identité réelle? Pourquoi donc éprouver une gêne, quelle qu'elle fût?
J'assume pleinement mon choix de bloguer de manière anonyme, ainsi que d'utiliser une identité alternative sur Internet. Le but n'étant pas de pouvoir commettre l'interdit mais simplement de parler publiquement sans crainte aucune. Ce pourquoi, je ne vous révélerai pas mon autre pseudonyme ici que j'utilise depuis qu'Internet s'est installé dans mon horizon il y a de cela environ 15 ans.
Crainte qu'un mot qui vous ait échappé déplaise à votre employeur. Crainte qu'une conversation qui dérape, dégénère dans la vie réelle. Crainte que l'on ne vous accole une étiquette. Crainte que l'on sache tout de votre vie, même privée.
Je ne souhaite pas que l'on sache tout de moi en rapprochant les informations disséminées sur la toile livrées au fur et à mesure des forums, des conversations, des inscriptions sur des sites de conversation, etc...
Je ne souhaite pas non plus que l'on me reproche ce que j'ai dit un jour à telle heure (et je parle plus de mes activités extra-bloguesques), comme si ce que l'on a dit un jour était gravé dans le marbre.
Et pourtant, toutes ces identités sont bien moi. Je me trompe parfois mais ne mens jamais. (en tous cas, pas à ma connaissance). Je suis toujours moi-même à l'instant où j'écris.
Je ne suis pas qu'un blogueur politique. J'ai d'autres passions. Mes amis le savent.
C'est ainsi que je distingue mes amis, de mes potes ainsi que de mes contacts.
Pour répondre à Nicolas, j'ai une poignée d'amis, ceux que j'inviterai à mon mariage (prochainement).
J'ai pas mal de potes. Même virtuellement.
J'ai une pléthore de contacts (568 - chiffre en constante progression -sur mon profil de blogueur Facebook), de ceux qui n'hésitent pas à m'inviter dans des groupes "Les Amis de Nicolas Sarkozy"...
J'avais depuis longtemps envie de rebondir sur le billet du Faucon, non pas en ce qui concerne le Wikio, mais quant au phénomène d'anonymat largement démocratisé depuis l'avènement d'Internet.
Le Faucon développe notamment:
Pourtant, j’étais parfois gêné que l’on m’appelle « Falconhill ». Quand j’ai un verre de Côte de Gascogne à la main, je ne suis plus Falconhill… Je suis la vraie personne qui tient le verre… Parce que dans la vraie vie, dans ma vraie vie, je ne suis pas Falconhill, je ne veux pas être Falconhill…Ceci m'a fait réagir en ce que je ne partage pas le moins du monde ce sentiment.
C’est délicat à exprimer ce sentiment que j’ai. Mais à table, ce n’était pas Hypos, Privilégié ou CC que j’avais autour de moi. Non, c’était des vrais gens, que j’ai apprécié, vraiment. Ce n’était pas avec Mancioday que je dissertais de notre vision de la droite, c’était avec David…
D'emblée, je vais vous faire un aveu. Nemo n'est pas mon seul pseudonyme.
Au passage, permettez-moi de rappeler à mes amis blogueurs qu'il convient de ne pas y mettre d'accent aigu dans la mesure où il n'est pas question de rendre hommage à l'œuvre de Jules Verne, encore moins à celle des Studios Disney-Pixar, mais est l'héritage de la longue tradition des juristes à préférer les maximes et adages en langue latine à ceux de la langue de Molière (et de Philippe Risoli...non parce que sauf erreur, Molière n'est pas titulaire de droits exclusifs sur le français). D'ailleurs sur Twitter et Facebook, j'y utilise mon pseudo complet qui est Nemo Auditur, issu de l'adage "nemo auditur propriam turpitudinem allegans".
Pour en connaître la signification, je vous invite à faire un tour du côté de chez
Dans ma vie de tous les jours, j'utilise bien évidemment ma véritable identité.
La question que je me suis posée en lisant les lignes du Faucon est:
Pourquoi donc opposer l'identité du blogueur anonyme à l'identité réelle? Pourquoi donc éprouver une gêne, quelle qu'elle fût?
J'assume pleinement mon choix de bloguer de manière anonyme, ainsi que d'utiliser une identité alternative sur Internet. Le but n'étant pas de pouvoir commettre l'interdit mais simplement de parler publiquement sans crainte aucune. Ce pourquoi, je ne vous révélerai pas mon autre pseudonyme ici que j'utilise depuis qu'Internet s'est installé dans mon horizon il y a de cela environ 15 ans.
Crainte qu'un mot qui vous ait échappé déplaise à votre employeur. Crainte qu'une conversation qui dérape, dégénère dans la vie réelle. Crainte que l'on ne vous accole une étiquette. Crainte que l'on sache tout de votre vie, même privée.
Je ne souhaite pas que l'on sache tout de moi en rapprochant les informations disséminées sur la toile livrées au fur et à mesure des forums, des conversations, des inscriptions sur des sites de conversation, etc...
Je ne souhaite pas non plus que l'on me reproche ce que j'ai dit un jour à telle heure (et je parle plus de mes activités extra-bloguesques), comme si ce que l'on a dit un jour était gravé dans le marbre.
Et pourtant, toutes ces identités sont bien moi. Je me trompe parfois mais ne mens jamais. (en tous cas, pas à ma connaissance). Je suis toujours moi-même à l'instant où j'écris.
Je ne suis pas qu'un blogueur politique. J'ai d'autres passions. Mes amis le savent.
C'est ainsi que je distingue mes amis, de mes potes ainsi que de mes contacts.
Pour répondre à Nicolas, j'ai une poignée d'amis, ceux que j'inviterai à mon mariage (prochainement).
J'ai pas mal de potes. Même virtuellement.
J'ai une pléthore de contacts (568 - chiffre en constante progression -sur mon profil de blogueur Facebook), de ceux qui n'hésitent pas à m'inviter dans des groupes "Les Amis de Nicolas Sarkozy"...
Beaucoup de choses à répondre à ton billet... Beau billet, sur un sujet qui, bizarrement, me touche car au départ je ne ressentais pas ce que ressens aujourd'hui...
RépondreSupprimerMais je crois que notre histoire personnelle par rapport au web, et aux expériences, positives ou moins positives, que l'on a eu, orientent notre sentiment quant à ce sujet. L'orientent et parfois le font évoluer.
Pourquoi est ce que, moi, j'éprouve une gène ? Je n'en sais rien... Et je ne défend pas ce fait, ni ne le nie. C'est comme ça, point. Peut être que la prochaine fois, je n'aurais aucun problème avec ça. Mais oui, quand on me tape dans le dos en m'appelant Falconhill dans la vraie vie, ça me dérange. Et je ne sais pas expliquer ça.
Pour autant, je suis d'accord avec toi sur pleins de choses. Notamment les étiquettes, chose insupportable.
Et comme toi, je pense parfois me tromper, mais jamais me mentir, et jamais mentir.
Nous ne sommes pas des bloggueurs politiques. Nous sommes des personnes qui utilisont un blog. Mais avec une vraie vie. Familiale, amicale, professionnelle. Politique aussi. Et c'est ça le plus important. Pseudo ou pas.
Nous sommes des êtres humains véritables. C'est ce que je retiens de ton billet.
Bon dimanche (je retourne dehors, on ne devrait pas aller sur le web quand il fait beau dehors...)
Mon Faucon,
RépondreSupprimerExactement, nous sommes de véritables êtres humains. Avec toute la complexité et les nombreuses facettes que cela implique.
Je ne vais pas dehors car ici, il ne fait pas beau, contrairement au reste de la semaine...
On peut développer des activités sous son propre nom et d'autres anonymement. Mais, bizarrement, les blogs que j'ai ouvert sous pseudo n'ont jamais vraiment rencontré de lecteurs. Donc, j'ai décidé de donner mon nom, avec les risques que cela suppose.
RépondreSupprimeritou pour moi, et pour les mêmes raisons !
RépondreSupprimerhéhé ... on est juriste et on se soigne :)
Eric,
RépondreSupprimerJe crois que c'est plus un concours de circonstances que le seul fait de l'identité dévoilée. ;)
Mirabelle,
Il y a tout de même une petite surreprésentation des juristes dans la blogosphère. Avons-nous un besoin compulsif de nous exprimer? :D
Je ne suis pas juriste, je suis donc une exception? J'ai également choisis de blogger sous mon nom. Mais comme toi je n'étale pas ma vie privée, sur mon blog ou sur facebook: pas de photos de ma famille et peu d'amis proches.
RépondreSupprimerCela m'a value une bonne surprise, ce marché alors que je distribuais nos tracts (élections législatives partielles dans les Yvelines, votez Richard BERTRAND! ;) ). Je suis reconnu par un passant qui me reconnait et me félicite. Ca fait plaisir si si!
Ce qui est encore plus bizarre c'est quand vous bloguez avec votre identité et que les gens vous reconnaissent par le titre du blog !
RépondreSupprimerNelson,
RépondreSupprimerDe l'époque où je vivais encore en France, je me demande si l'on ne s'était pas déjà croisé à une réunion à Poissy (je vivais à côté) (moi aussi je me suis engagé à partir de 2007).
Claudio,
Je vois bien la scène: "hé, mais c'est Skeptikos!". :D
Nemo, j'en sais rien: je ne sais pas qui tu es ^^
RépondreSupprimerj'ai mis plein lien dans ma nouvelle note!
Nelson,
RépondreSupprimerComme on dit chez les Portugais de France: mystère et boule de poil ! :D
Excellent les liens ! Promis, je te rétrolie dès que je le peux moi-même ! ;)
Même si moi, je ne suis qu'une très modeste bloggeuse, et pas du tout politique, je partage ce besoin d'anonymat. Je livre des réflexions très persos, mais rien de scabreux, d'inavouable. Pourtant, je ne voudrais pas qu'on puisse savoir qui je suis vraiment parce que j'offre une facette de ma personnalité qui n'est peut-être pas si évidente "en vrai".
RépondreSupprimerEn même temps, si quelqu'un me reconnaissait, je suppose que ça ne serait pas vraiment un problème.
Ink,
RépondreSupprimerEffectivement, ce n'est pas tant le problème d'être reconnu en vrai mais simplement que l'on puisse être tracassé par l'activité internautique dans la vie réelle.