samedi 7 novembre 2009

Retour sur l'actualité de la semaine

Certains commentateurs ont justement souligné que le rythme de ce blog était irrégulier cette semaine.

Impossible de bloguer depuis le travail, surcharge oblige.
Impossible de bloguer depuis la maison, deux enfants en bas âge et la fatigue de la journée s'y ajoute.

Que voulez-vous cher lecteur, je ne suis pas surhumain. Et bloguer doit rester ludique.
Cela ne m'empêche pas d'avoir entraperçu quelques informations et quelques billets cette semaine m'ayant donné l'envie de réagir.

1. David Douillet: j'ai déjà dit ma grande déception qu'il y ait encore une majorité d'électeurs s'exprimant votant aveuglément pour un visage connu et un sticker UMP. Mais le résultat est là. David Douillet a été élu sans que cela souffre de contestations. Cette tendance à vouloir ressortir des écrits anciens pour entâcher la personne du fraîchement élu est nauséabonde. S'il avait fallu agir, il aurait fallu voter. Ceux qui n'ont pas voté n'ont qu'à se taire, ceux qui ont voté doivent accepter le résultat. Cela n'interdit pas de commenter et de s'indigner mais sur un terrain politique. Personnellement, je me fous que David Douillet soit prétendument misogyne. Il y avait un bon nombre de raisons bien plus pertinentes sur lesquelles il aurait fallu s'en prendre au député débutant. Des raisons politiques de surcroît.
Extraire une phrase d'un livre vieux de quelques années ressemble plus à une attaque sous la ceinture, comme indigné par son impuissance à lutter contre l'inacceptable.

2. Christophe Ginisty: d'une certaine sympathie à son endroit, je nourris de plus en plus un certain scepticisme voire un agacement contre l'ex-fondateur des Promoteurs. Son acharnement contre le Mouvement Démocrate et aujourd'hui, sa volonté provocatrice de réunir les "déçus" laisse à penser de plus en plus que Christophe Ginisty est un opportuniste mû non par des convictions politiques mais par des pulsions personnelles. Tout chez lui démontre qu'il s'agit avant tout d'une affaire d'ego. Les Promoteurs étaient indissociables de la personne de Christophe Ginisty, son blog a été alimenté par un nombre important de querelles personnelles. De fidélité, il a avoué publiquement son antipathie contre le personnage de François Bayrou, les fidèles de Ginisty s'en prennent depuis fort longtemps à la personne de Marielle de Sarnez, etc.

3. Rama Yade: après s'être fait vertement tancé par "The Invisible PM" (le Premier Ministre Invisible), certains pensent qu'il faudrait sauver le soldat Rama Yade. Le Parti Socialiste lui aurait ainsi offert un droit d'asile en lui proposant d'être la tête de liste PS aux élections régionales au sein même du fief de la sarkozie, les Hauts-de-Seine. Je ne crois pas que cela contribue à éclaircir la ligne politique du monolithe en décrépitude. Pis encore, à trop singer l'hypergesticulant, on finit par se tâcher soi-même.
Le PS ferait mieux d'affirmer haut et fort l'abandon des idées communistes en faveur de la socio-démocratie et de l'économie de marché. Cela éviterait que l'on traite des DSK, Peillon ou autres d'ennemis infiltrés.
En bref, on n'apprend rien de bien nouveau dans cette affaire Rama Yade, Nadine Morano est toujours égale à elle-même, le Frédéric Lefebvre au féminin...et croyez-moi, ce n'est pas un compliment.

4. Le droit à l'image: terrible message envoyé par le gouvernement au monde du sport qui est déjà fort marginalisé en France, football excepté. Une mesure qui non seulement est démagogique mais qui de plus aura pour effet pervers de faire perdre potentiellement une source importante de revenu fiscal en ce que ce sont autant de grands sportifs qui s'expatrieront
ou qui ne viendront pas en France et donc à terme, la masse salariale des clubs diminuera.
Ce sont autant de charges sociales et d'impôts sur le revenu en moins pour Bercy.
Il aurait fallu raisonner d'un point de vue européen mais le droit fiscal ne fait pas encore partie de l'harmonisation communautaire.
Il est étrange que l'on s'attaque à une telle niche fiscale lorsqu'il aurait été peut-être plus opportun de s'atteler en priorité aux avantages concédés aux grandes entreprises ainsi qu'aux grandes fortunes. Oubliais-je, on ne touche pas au club du Fouquet's.

En conclusion, cela fait donc trente mois en Sarkofrance et je ne vois aucune raison pour reconduire Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République.

Mais selon mon beau-père, il est persuadé qu'il ne se représentera pas en 2012...j'aimerais le croire moi aussi.

6 commentaires:

  1. Je partage ton avant dernier paragraphe... Sur le pari de ton beau pere, je ne sais trop rien...

    Très bon billet. Synthétique. Efficace :)

    RépondreSupprimer
  2. Le Faucon,

    Il faut dire que mon beau-père était persuadé que Barack Obama n'allait pas être élu Président des USA...

    Merci ::

    RépondreSupprimer
  3. Je ne suis pas d'accord avec ce billet : tant que Nicolas Sarkozy est à l'Elysée, il n'est pas au bistro.

    RépondreSupprimer
  4. Nicolas,

    Pas sûr que vous vous croisiez à moins que ce soit au Fouquet's... :D

    RépondreSupprimer
  5. Heureusement pour nous que tu as trouvé du temps pour écrire ce billet, que je m'empresse de publier sur facebook, il est intéressant sur tous les points que tu soulèves et nous amènes à réfléchir.

    C'est drôle, mon oncle m'a affirmé la même chose que ton beau-père à propos de Nicolas Sarkozy, il assure l'avoir entendu dire il y a peu qu'il ne se représenterait pas.
    Il faut dire que, Sarkozyste convaincu, c'est la seule chose positive qu'il trouve à lui attribuer... en cherchant bien, il y aurait peut-être quelques petites choses, ne tombons pas dans l'Anti Sarkozysme systématique.

    Je crois malheureusement que tu as raison à 100% en ce qui concerne Christophe, et j'attends de lire ici son commentaire de dénégation.

    RépondreSupprimer
  6. aïe aïe aïe

    Il est vraiment temps que naissent une nouvelle génération de leader en France.

    Il n’est pas possible que DSK soit même candidat à la présidentiel de notre pays! Souvenez vous il y a quelques jours : DSK se disait “inquiète” après la promulgation par le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, d’une loi augmentant le salaire minimum de 11 % au 1er novembre. Alors que le pays est entrain de traverser une grave crise sanitaire, il ne s’est pas inquiété un moment du financement des dispositifs pour faire face à la maladie.

    Nous ne pouvons pas admettre un tel mépris de la population!

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

    RépondreSupprimer

Merci de vous identifier ou au moins de signer votre commentaire d'un pseudonyme.

 
blog d'expatrié