Je ne vais pas me lancer dans une diatribe sans fin ni pérorer autour de ces deux grandes religions monothéistes qui sont les plus représentées en France.
Par ailleurs, je n'ai pas les connaissances d'un théologien, je n'ai pas non plus une vision très étendue de ce qu'est l'islam en général.
Néanmoins, s'il fallait déterminer une différence essentielle du point de vue du dogme et qui me fait encore plus apprécier ma religion, c'est l'approche qui est réservée aux turpitudes humaines et notamment, la question essentielle de la tentation.
Peut-être s'agit-il d'une évolution qui tend à se rapprocher vers la Vérité divine, l'Amour infini mais si l'Eglise a eu effectivement pendant de nombreux siècles une perception répressive et extrêmement paternaliste, elle s'en est aujourd'hui débarrassée pour l'essentiel.
Il a été longtemps question de protéger l'homme de lui-même lui interdisant de se confronter à la tentation et l'empêcher d'éprouver sa foi à l'aulne de celle-ci. C'est un peu ce qui a longtemps constitué une forme d'hypocrisie sur le message prôné par le Vatican.
Par ailleurs, rappelons la conclusion de la plus importante des prières pour les chrétiens, le Pater Noster (Notre Père), où le fidèle implore Dieu :
"Ne nous soumet pas à la tentation,Cette traduction est en vigueur seulement depuis 1966 et prête à débat.
Mais délivre-nous du Mal"
La théorie qui a longtemps prédominé au sein des instances religieuses catholiques a été d'épargner le fidèle de l'objet de la tentation sous forme d'interdiction, de privation, d'ascèse.
De nos jours, l'Eglise reconnaît qu'il revient à l'Homme d'éprouver sa foi et que l'objet des tentations et du pêché existeront toujours, par volonté divine ou non.
Nous serons tous amenés à être tentés un jour ou l'autre dans notre vie. Tentés de succomber au repli égoïste, tentés par une déshumanisation latente favorisée par une vie de pêchés.
Ce n'est pas tant le pêché en lui-même que sa normalisation qui est un risque.
C'est un peu ce que je soulignais dans mon billet sur le plaisir sexuel.
Ainsi, l'Eglise a-t-elle voulu trop longtemps étouffer la source de la tentation et quand elle ne pouvait le faire, soustraire le fidèle à cette tentation.
La sexualité a par ailleurs toujours été la clé-de-voûte de ce qui constitue la tentation, objet des plus importants tabous, des plus grands interdits.
Fort heureusement, l'Eglise a évolué, plus en conformité avec le message d'amour et de tolérance qu'elle se doit de diffuser. Désormais, l'Homme doit composer avec l'objet de la tentation et il convient de ne pas y succomber.
Fini le temps où il fallait taire toute évocation du sexe, où les formes devaient être cachées. Il revient à l'Homme de travailler sur lui-même.
C'est ce que l'Islam n'a pas encore compris aujourd'hui, du moins dans ses aspects les plus visibles. Le voile, la burqa, la niqab, la séparation des hommes et des femmes, le concept de mahram sont autant de voies vers l'impossibilité pour le fidèle musulman d'éprouver sa foi et de résister face à la tentation.
Être tenté n'est pas un pêché en soi. Le pêché est d'y céder.
Ne dites pas que le catholicisme est monothéiste. Quand on adore un dieu, Jehova puis un demi dieu Jésus christ fils d'un dieu et d'une mortelle, quand on croit au saint esprit, aux anges, aux chérubins, à un dieu du mal satan, qu'on adore une multitude de saints, le record des dieux antiques n'est pas loin.
RépondreSupprimerAndre777,
RépondreSupprimerVous vous êtes jeté sur mon billet comme un mort de faim...je ne vois pas ce que la question du monothéisme vient faire là-dedans...
Le sujet, c'est la tentation.
Rien ne vous interdit cependant de soulever la question sur votre blog que je viendrai commenter avec plaisir. :D
Nemo,
RépondreSupprimerJ'aime bien discuter religion avec toi...
"Être tenté n'est pas un pêché en soi. Le pêché est d'y céder."
Pas pour moi. Je ne commets pas de pêché : étant athée, je ne connais pas cette notion de pêché. Si je vois passer une belle fille, que lui fais du gringue et que je couche avec, ce n'est pas un pêché ni même un mal (sauf exceptions, par exemple si je lui manque de respect).
Mais c'est une bricole.
Par contre, si les textes mulsulmans disent que la tentation est un pêché, elle peut en être un ! Tu voudrais imposer ta vision "catholique" de ce qu'est le pêché... Ce n'est pas bien.
Comme quoi, seul un athée peut réellement être laïc puisque seul un athée peut différencier des subtilités entre religions...
Smiley, hein ! Je caricature pour te chambrer. Mais je ne mêle pas de la religion, je ne la juge pas, tout ce que je juge c'est, par exemple, l'état de liberté de la femme dans une religion. En d'autres termes, ça ne m'intéresse pas de savoir pourquoi ils mettent des burqas ou autres machins... Ce qui m'intéressent, c'est qu'ils les enlèvent dans les rues de mon pays pour que ce dernier ne revienne pas deux siècles en arrière...
Nicolas,
RépondreSupprimerPourquoi voudrais-tu que j'impose ma "vision" catholique aux musulmans, je ne fais que décrire la façon dont je perçois leur relation à la tentation et la comparer à celles des catholiques dont je suis.
Je ne sais pas si le Coran fait de la tentation stricto sensu déjà un pêché mais je ne serais pas étonné que l'on retrouve une idée analogue à celle des textes chrétiens.
Si tel était le cas, le cheminement vers une approche humaniste (pas nécessairement catholique mais plutôt droitdelhommiste) de l'islam ne m'apparaît pas impossible (mais demande de plus amples investigations).
Pour ce qui est de ta relation aux péchés, tu n'es pas sans savoir que la religion est en grande partie à l'origine de notre droit (pas uniquement bien sûr) et que le concept de loi lui est consubstantiel.
Si tu ne t'interdis pas de commettre des pêchés en revanche, je présume que tu t'interdis de commettre des crimes et des délits. Ce qui inspire l'un est la loi divine, ce qui inspire l'autre est la loi de l'homme. C'est tout. On n'est toutefois pas plus ou moins libre dans un système que dans l'autre. :D
Au passage, juste pour information, les plus grands théologiens ne sont pas athées généralement...il y a d'excellents théologiens de l'islam parmi les catholiques et protestants. :D
Pareil que Nicolas. Voilà pourquoi entrer dans le débat religieux (par ex. en allant chercher dans le Coran des justifications contre le voile) n'est pas un bon moyen de défendre la laïcité.
RépondreSupprimerPolluxe,
RépondreSupprimerMerci de rester dans le sujet...déjà qu'André777 voulait parler monothéisme et évoquer le mystère de la Sainte-Trinité si maintenant il faut reparler laïcité, on ne va pas s'en sortir...
On a quand même le droit de parler religion sans que cela soit une menace à la laïcité non?
Sinon, c'est que Nicolas et toi-même avez une vision très athéiste de la laïcité...
Au passage, je ne comprends même pas comment tu peux suggérer qu'il est question de justifier le voile alors que je propose justement des solutions qui amèneraient vers sa fin...
Arg, Nemo, j'avais oublié de m'abonner des commentaires, je n'ai pas pu alimenter la conversation...
RépondreSupprimerPour les théologiens, on est d'accord. D'autant qu'un athée ne s'intéressera généralement aux faits religieux (à moins d'être tordu).
Je n'ai pas dit que tu voulais imposer ta vision. Ah ! Si, je l'ai dit. C'est une erreur. Tu "utilises" ta vision pour "comparer" la notion de pêché entre les religions.
On ne peut pas comparer la loi et la religion (sauf que la loi est, comme tu le dis, partiellement issue de la religion). Mais la loi évolue... Pas la religion. Un jour, le mariage homosexuel sera autorisé alors qu'une religion telle que l'islam, le catholicisme et autres ne pourront jamais considérer que des relations sexuelles homosexuelles peuvent être normales puisque les relations sexuelles sont là pour procréer "sans plaisir". Alors pour qu'elles en vienne au mariage, il y a trop de barrière à franchir ! Les relations homosexuelles sont rarement pour la procréation...
Ca n'est qu'un exemple.
Un autre : la religion empêche de manger un gros gâteau au chocolat (et la médecine aussi...) parce que c'est pêcher. Par contre, ça n'entre pas dans le domaine de la loi.
Nicolas,
RépondreSupprimerTu as tout de même une vision extrêmement caricaturale de la religion dis-moi ! :D
Il ne s'agit pas que d'une liste d'interdictions, loin s'en faut !!! Il s'agit avant tout d'un ensemble de principes. Si l'on devait résumer celui de l'Eglise catholique, c'est "Dieu est Amour" ou "Aimez-vous les uns les autres". :D
Oui, un musulman pourrait me sortir la même chose ou presque...
RépondreSupprimerCe n'est pas caricatural : je n'émettais pas un jugement, je faisais un constat...
comme tu aimes les gitans, par exemple ?
RépondreSupprimerLes gars je vous entends discuter du sexe des anges ! Ouvrons un peu l'horizon: observez les relations sociales chez les animaux en général: la compétition au sein d'une même espèce est entièrement centrée sur la reproduction. Ne voyez vous pas que chez l'homme aussi ? Les dirigeants humains ont compris depuis longtemps que pour assurer la paix sociale il fallait règlementer la sexualité. C'était un domaine trop explosif pour s'accommoder de structures sociales lourdes. La religion et le fameux "péché" ne sont que l'un des nombreux aspects de ce contrôle. N'oublions pas que la contraception est toute récente dans l'histoire humaine. Vu comme ça on pourrait traduire le message des musulmans ainsi : "héo, nous on garde nos femmes pour nous". Et ça, ça ne colle pas avec notre contrat social actuel, nous qui avons décidé que "tout est à tout le monde"... Il ne faut pas avoir peur de ces différences, elles s'expliquent.
RépondreSupprimerLa notion de péché a servi à asservir le peuple et à lui foutre la trouille du jugement dernier... Origène n'a jamais pu être prêtre , il s'était coupé les choses pour ne pas être tenté et je passe les autres...
RépondreSupprimerL'attitude de l'église au sujet de la sexualité en général est centrée sur le refus total du plaisir... aspi-rine
Ah la fameuse théorie du complot, j'adore.
RépondreSupprimerAspi-rine, vous me permettrez d'y voir un relent d'anticléricalisme malvenu.
L'Eglise a eu ses travers, et ils ont été nombreux. Ses travers n'ont été finalement que concommittents à une époque où l'humanité ne brillait guère...
Mais la notion de pêché est absolument consubstantielle du dogme chrétien.
Vous me permettrez qu'il est aussi absurde pour un catholique d'entendre que la notion de pêché ne sert qu'à contrôler le peuple qu'il peut être inepte pour un magistrat d'écouter un individu se plaindre que la loi ne sert qu'à asservir les citoyens...
Le dogme catholique comme l'esprit républicain se commue nécessairement en un corpus de règles contraignantes car vous savez comme moi qu'à défaut de sanction, une règle n'a aucun effet.
Il ne s'agit pas de la théorie du complot mais plutôt d'une vision "extérieure" de la religion qu'un croyant ne peut, bien sûr, partagée... Vous pouvez estimer cette position d' "anticléricale" si vous le souhaitez mais je pense qu'il s'agit plus d'une approche quasi sociologique du phénomène religieux...
RépondreSupprimerS'agissant des "règles religieuses", telles qu'elles ont pu exister dans le passé, il est exact qu'elles se rapprochaient à l'époque des règles de droit actuelles. Aujourd'hui, elles ont (hélas pour certains) beaucoup perdu de leur "force contraignante"...
Enfin, contrairement à ce que vous pouvez penser, je crois qu'effectivement, les règles religieuses comme les lois peuvent être considérées comme "asservissant" ceux auxquels elles s'imposent dans la mesure où elles vont "brider" leurs instincts primaires.
aspi-rine
C'est la grande liberté des non-croyants: pas de péché originel, pas d'être inférieur selon le dogme, pas d'intouchables... C'est un asservissement en moins. Refuser les contraintes imposées au nom du respect à l'autorité de l'Eglise, par la voix de ses clercs ou de ses simples croyants comme vous, c'est effectivement de l'anticléricalisme. Vous ne vous y trompez pas, vous reconnaissez bien les esprits libres, et ne semblez guère les apprécier.
RépondreSupprimerUne liberté Aspi-rine?
RépondreSupprimerC'est juste une autre forme d'asservissement, ne vous faites pas d'illusion là-dessus.
Asservissement à l'absolutisme du Dieu science et à la déshumanisation, mortification de la société qui ne glorifie plus la vie et le partage, réduction de l'être humain à une seule dimension biologique,...
Et ne vous méprenez pas, je suis absolument ouvert aux autres, croyants ou "non-croyants" comme vous dites, ce n'est pas ce qui détermine que je les apprécie ou non.
Je dois par ailleurs être en minorité de "croyants" parmi mes amis.
Vous me permettrez par ailleurs de souligner que vous m'opposez une animosité (que je vous confirme comme inexistante chez moi) alors que votre première intervention ici-même était quelque peu inamicale.
Vous vous devez de comprendre que ce qui peut-être offensant pour un catholique, c'est cet irrespect, cette condescendance avec laquelle certains non-croyants ne manquent pas de les toiser, persuadés que nous sommes des arriérés, un peu simple d'esprit, ou des adeptes d'une forme de masochisme car nous recherchons l'asservissement ou que nous serions aveuglés.
Vous pouvez être en désaccord voire en opposition avec nos croyances, mais je vous en prie, respectez le fait que nos croyances valent les vôtres et qu'elles ne sont pas plus stupides ni plus intelligentes. Elles sont juste différentes.
;)
@ Nemo,
RépondreSupprimerJe ne comprends pas bien votre intervention. Je n'ai pas parlé de liberté et il ne me semble pas avoir manqué de respect envers votre religion (qui est également la mienne).Je précise que la dernière intervention juste avant la votre n'est pas de moi.aspi-rine
@Nemo, ne pas croire en Jéhovah, en Jupiter ou au dieu des scientologues n'est pas une croyance. Je ne crois pas non plus aux prédictions de Nostradamus, est-ce une croyance ? Vous voulez absolument faire d'une absence de croyance une croyance, vous voulez mettre du religieux partout. "Glorifier la vie et le partage", c'est bien joli, mais dans la pratique, vous traduisez ça par autant de préjugés, d'à priori qu'un non-croyant(votre billet sur les gitans, sur la non-adoption par les homosexuels, ne sont pas vibrants d'amour pour votre prochain). Que savez-vous de la morale des autres ? Celle d'un non-croyant peut davantage glorifier la vie, en proposant un préservatif pour ne pas tuer un partenaire, et le partage, pour beaucoup d'autres exemples. Comme cette croyance que vous essayez de coller sur le dos des agnostiques ou des athées, qui ne correspond à rien du tout pour eux. Mais juger pour les autres, n'est-ce pas...
RépondreSupprimerAspi-rine dit vrai, c'est juste un anonyme de passage qui l'a écrit, ainsi que celui-ci.
RépondreSupprimerBon étant donnée la confusion et les détournements de conversation, je crois que je vais devoir censurer les commentaires NON SIGNES.
RépondreSupprimerToutes mes excuses @Aspi-rine pour cette confusion bien indépendante de ma volonté (et qui m'étonnait au passage, connaissant votre acuité intellectuelle).
RépondreSupprimer@Anonyme qui ne signe pas ses interventions:
La France n'est pas un pays athée pas plus qu'elle n'est catholique. Au nom de la laïcité et du respect des convictions de chacun, vous n'avez strictement aucun droit à faire prévaloir VOTRE vision de la société (appelez cela autrement que croyance, je m'en moque) athéiste sur la mienne.
Chacune de nos deux visions doivent coexister point.
Pour ce qui est de ma vision de notre société qui tend plus à être athée que laïque, j'estime qu'elle ne me donne aucun motif de satisfaction. Je la considère comme déviante et déshumanisante.
Vous pouvez pensez le contraire, c'est votre droit. Heureusement que j'ai aussi le droit d'exprimer mon avis, sur mon blog de surcroît.
Mais encore une fois mon avis n'a pas a être institutionnalisé pas plus que le votre.
Enfin, dans la mesure où il y a autant de nuances dans l'athéisme ou dans l'agnosticisme que dans le christianisme, croyez bien que je ne préjuge pas que parce qu'untel s'affirme catholique ou athée qu'il est ou non immoral ou autre.
Un athée peut très bien mener une vie sans pêchés comme un catholique peut se révéler une monstrueuse personne.
Je signe: Madeleine, et j'ai écrit les trois commentaires non-signés ci-dessus.
RépondreSupprimerJe ne trouve pas les interventions d'aspi-rine inamicales, c'est vous qui montriez les dents mais très intéressantes au contraire.
Nemo, où voulez-vous en venir ? Vous ne convaincrez pas les agnostiques et les athées, ils ne vous convaincront point. Vous avez le droit de dire que l'athéisme vous inspire de la méfiance, du dégoût, de la crainte et du rejet, mais c'est étonnant, de vouloir appeler croyance ce qui est une non-croyance. Après tout, vous pouvez aussi appeler chanson le silence, ou amitié l'indifférence, bâtissez-vous votre vocabulaire, je ne faisais que passer, tchao !
Madeleine,
RépondreSupprimerCe sont les votres que je trouve inamicales pas celles d'Aspi-rine. Mais n'ayant pas signé vos précédents commentaires, j'ai cru à tort qu'il s'agissait d'Aspi-rine. Fin de la parenthèse.
Madeleine, le débat a déjà eu lieu dans un précédent billet (très récent). Si vous voulez le continuer, je vous en prie. Mais là, nous sommes dans la digression la plus totale outre le fait que vous allez me faire répéter.
Je note avec amusement toutefois que dans un billet avec une thématique théologique comparant islam et catholicisme, ce sont des athées qui viennent faire glisser le débat vers "athéisme contre religion"...
RépondreSupprimerJe trouve que cela en dit long sur la méfiance à l'égard de ce qui constitue un élément important de l'identité d'un croyant...
@Nemo je suis catholique aussi mais pas comme vous, et je conçois très bien qu'on soit athée, agnostique,anticlérical. Il n'y a que les mormons pour vouloir baptiser tous les hommes. Je ne veux pas changer le sens des mots, je reconnais l'humanité à mon frère non-croyant, et Dieu reconnaîtra les siens.
RépondreSupprimerMadeleine
Barreau faisaient observer que toutes les religions ne se valent pas, et elles peuvent engendrer le meilleur ou le pire: Saint François d’Assise ou les guerres de religion (les Dieux ne sont pas égaux).
RépondreSupprimerIl existe donc deux types de religions:
- les religions d’appel et de tolérance, qui servent de support à l’épanouissement personnel, à la recherche spirituelle,
- les religions sectaires et fermées, qui favorisent la résignation, le fanatisme et les persécutions.
Le caractère figé de l’Islam, enfermé une fois pour toutes dans une interprétation littérale et sans nuance d’un livre, le Coran, l’empêche de s’adapter au monde moderne et lui vaut d’être facilement instrumentalisé par tous les terrorismes.
Dans toute religion, il y a les écrits saints - pour le christianisme, c'est le récit des prêches du Christ, récit qui se lit facilement sans avoir besoin de tourner le bouquin dans tous les sens, il suffit d'être "un faible d'esprit" pour comprendre, ce qui est loin d'être simple pour les compliqués maladifs, suivi des actes des disciples une fois le Seigneur parti, disciples qui étaient des manuels, pêcheurs et paysans, auquel ont été rajoutés plusieurs lettres de différents disciples aux nouveau convertis, ayant souvent un aspect organisationnel ou d'explicitation de certain points de la foi.
Il y a ensuite le rituel, qui se complexifie avec le temps, avec aussi la théologie qui essaie de comprendre, parfois en le déformant beaucoup, le message du fondateur. L'Homme est ainsi fait qu'il va souvent chercher midi à quatorze heures.
Et enfin il y a la morale, qui est le plus important.
Quand on ne s'en tient qu'aux Evangiles, le message du Christ est entièrement moral, au niveau de la morale individuelle.
Le Christianisme a véhiculé donc sa morale qui a adouci les moeurs des peuples païens civilisés ou barbares, ce qui s'est alors retrouvé dans les moeurs et dans les lois, de moins en moins cruelles avec le temps.
Un pays européen ou issu de l'Europe est donc un pays de telle civilisation (grecque et latine pour l'Europe occidentale) avec rajoutée la morale chrétienne.
Cette morale chrétienne a tellement imprégné nos sociétés qu'aujourd'hui, alors que la religion s'estompe au niveau du rite et de la théologie, notre philosophie, y compris la plus athée, est d'essence chrétienne, sous-tendue par la morale chrétienne.
Les Droits de l'Homme en sont l'exemple le plus parfait. Ils sont chrétiens, même quand ils s'opposent à la religion.
Ils sont d'ailleurs tellement "chrétiens" que l'islam s'est cru obligé de rédiger les siens propres, conformes au Coran, proclamant que ces Droits ne viennent que de Dieu et sont exposés dans la charia.J'espère ne pas avoir été trop long. aspi-rine
Madeleine,
RépondreSupprimerVotre message de tolérance ne s'applique apparemment pas à moi. Vous semblez me lire avec un prisme ultra-déformant et avez décidé de me prêter des propos que je ne tiens pas.
Il faudra m'expliquer où vous avez lu:
- que je souhaitais convertir qui que ce soit
- que je niais une quelconque humanité à qui que ce soit
- que je changeais le sens des mots (voir mon billet sur croyant et non-croyant)
Mon message principal reste: (et je me recite) croyant m'adresser à une personne athée.
"Au nom de la laïcité et du respect des convictions de chacun, vous n'avez strictement aucun droit à faire prévaloir VOTRE vision de la société (appelez cela autrement que croyance, je m'en moque) athéiste sur la mienne."
Je ne vois fondamentalement pas ce qu'il y a de choquant là-dedans...
Aspi-rine,
RépondreSupprimerVotre exposé est parfait et j'y souscris entièrement !
pourqoui ? etre contre les mususlments et les catholiques ( je suis catholique) . chaque religions fais comme il le souhaite chaque personnes fait ce quil veut . soyons en paix et respectons nos coutumes . merci ceci est un message d epaix ppour tous le monde .
RépondreSupprimerAnonyme,
RépondreSupprimerMerci de signer votre commentaire et d'écrire dans un français correct.
Cordialement,
escusez moi madame mais je suis un enfant donc lesfautes sonr defois je ny peut rien je n ' est pas encore le maitrise d ela langue et mon clavier deconne .
RépondreSupprimermerci
Salut taulier, Tu ne peux pas fermer les commentaires de ce billet ? Ou activer la modération ?
RépondreSupprimerSalut Nicolas. Je vois ce que je peux faire.
RépondreSupprimer