Essayez de penser plus à cela qu'aux cadeaux qui ont trop tendance à prendre le pas sur la dimension humaine de l'événement.
Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir savoir un repas de fête en ce jour. Rappelez-vous de cela. Personnellement, je penserai à eux et je dirai même une prière. Cela permet souvent d'apprécier encore mieux ce que l'on a.
Promis, d'ici peu, des billets, de l'impertinence, de l'indignation, du politiquement incorrect, de la droite, de la gauche, du MoDem, un peu de moi-même, un peu de nous tous !
D'ici là, Joyeux Noël à vous tous chers lecteurs, Joyeux Noël à mes copains blogueurs que je ne rétrolierai pas pour ne pas les pénaliser au Wikio !
Joyeux Noël ! Amour, paix et joie.
RépondreSupprimerTout le monde n'a pas la chance de pouvoir savoir un repas de fête en ce jour. Rappelez-vous de cela. Personnellement, je penserai à eux et je dirai même une prière. Cela permet souvent d'apprécier encore mieux ce que l'on a.
RépondreSupprimerOn aime bien le "même".
ChristineB,
RépondreSupprimerTout pareil !
Anonyme,
Quoi?
On se fout du Wikio, surtout en cette période de Noël : ils ont voulu faire un système qui ne soit plus une ode à l'amitié, c'est leur problème !
RépondreSupprimerBon Noël ! (un peu en retard)
C'est quoi Wikio ? ;-)
RépondreSupprimerAllez, bon, Noel c'est passé, alors je vais prendre de l'avance et souhaiter une tres bonne année 2010 (vu la popularité de ce blog, plus de monde pourra profiter de mes voeux :-D )
Meilleurs voeux pour 2010!
RépondreSupprimerNicolas, Vonric et Ferocias: mes meilleurs voeux pour cette année 2010!!!
RépondreSupprimeraprès une grippe (A) et qlques jours de vacances mérités, je vous souhaite une bonne année Némo ainsi qu'a votre entourage.Je vous transmet un petit article qui fait débat sur notre liste:
RépondreSupprimerarticle paru dans "La Croix" du mercredi 30 décembre 2009
Une même oreille pour victimes et criminels
par Yasmine BERTHOU (à Montréal)
Thérèse de Villette Xavière et criminologue
Cette religieuse française, après une expérience traumatisante, a étudié la criminologie au Québec, et organise des rencontres entre victimes et criminels, de façon à permettre, à travers le dialogue, la réparation.
1996. N’Djamena. Un homme s’introduit au sein de la communauté des xavières et frappe à coups de couteau une religieuse de 32 ans, Christine d’Hérouville. Cible du tueur, la Française Thérèse de Villette, 65 ans, était absente ce jour-là. Le crime changera le cours de sa vie. Elle quitte le Tchad et s’installe au Québec. Désireuse de surmonter ce traumatisme, elle s’intéresse à la « justice réparatrice ». Cette approche, présente dans les prisons canadiennes depuis les années 1980, consiste à réunir victimes et criminels dans le but de diminuer les répercussions du drame chez les premières et d’induire une responsabilisation chez les seconds. Aujourd’hui, elle publie un livre, Faire justice autrement. Le défi des rencontres entre détenus et victimes (chez Médiaspaul Canada), dans lequel elle évoque ces face-à-face.
Thérèse de Villette continue à éprouver beaucoup d’émotion pour cet assassinat au Tchad, mais aussi pour le sort réservé au meurtrier, condamné à mort et fusillé en 2004. Un destin qu’elle ne lui souhaitait pas. Victime secondaire, la religieuse se demande s’il n’existerait pas une façon de traiter les criminels sans les exclure de la communauté tout en venant en aide aux victimes. Elle rencontre alors David Shantz, un aumônier mennonite canadien qui milite pour une justice réparatrice favorisant le rapprochement entre victimes et agresseurs.
Intéressée, Thérèse de Villette s’inscrit en maîtrise de criminologie à l’université de Montréal. « Les victimes directes ou indirectes sont les grandes oubliées des systèmes de justice, regrette-t-elle. Lorsqu’on condamne un criminel, on le punit pour son geste, mais on oublie la victime qui a un traumatisme intérieur à réparer. En lui permettant d’entrer en contact avec l’agresseur, on entend, par le dialogue, permettre la réparation. » Le but est, selon elle, de rétablir les liens pour remédier aux dommages et pour éviter la récidive.
Cette approche part de l’idée que l’assaillant n’a pas conscience d’atteindre sa victime. « En s’ouvrant au dialogue, on autorise la victime à dire la souffrance qu’elle a ressentie et à évoquer les dégâts que cela a pu entraîner. On ne s’intéresse pas aux causes des crimes mais à leurs retombées. Le délinquant peut alors reconnaître le mal qu’il a fait, accepter la responsabilité de ses actes et participer activement au redressement de la situation. » Le face-à-face ne se fait toutefois pas sans heurts. « Replonger dans le drame est rarement sans douleur, mais des bienfaits sont cependant rapportés des deux côtés. » Une voie que la justice classique évite d’emprunter en faisant de l’État la principale victime.
Désormais installée en Côte d’Ivoire, Thérèse de Villette travaille auprès des détenus d’un pénitencier surpeuplé. « Dans cette prison où je me rends quotidiennement, les conditions sont exécrables, déplore-t-elle. Il y a 5 500 détenus entassés dans un espace conçu pour en accueillir 1 500. Certains y attendent d’être jugés depuis presque dix ans. » Une situation inhumaine qu’elle espère faire évoluer grâce à cette justice réparatrice dont elle ne cesse de louer les bienfaits.
aspi-rine
http://www.justicereparatrice.org/ : Qu’est ce que la Justice Réparatrice?
RépondreSupprimerQu’est ce que la Justice Réparatrice?
La justice réparatrice peut être définie comme une réponse systématique au délit qui renforce la guérison des lésions des victimes, des délinquants et des communautés, causés ou révélés par le délit. Les pratiques et les programmes qui reflètent les objectifs de réparation vont :
Identifier et prendre les actions pour réparer le dommage causé
Impliquer toutes les parties
Transformer la relation traditionnelle entre les communautés et leur gouvernement
Quelques programmes et résultats typiquement identifiés avec la justice réparatrice incluent :
Médiation entre victime et délinquant
Réunions de réparation
Cercles
Assistance à la victime
Assistance à l’ex-délinquant
Restitution
Service communautaire
Ces principes sont le fondement de la justice réparatrice :
La justice requiert que nous travaillions pour réparer ceux qui ont été lésés. Ceux qui sont impliqués et affectés plus directement par le délit devraient avoir l’opportunité de participer activement dans la réponse si ils le désirent. Le rôle du gouvernement est de préserver un ordre public juste, et celui de la communauté est de construire et maintenir une paix juste. Les programmes réparateurs se caractérisent par quatre valeurs essentielles:
Rencontre: Créer des opportunités pour les victimes, les délinquants et les membres de la communauté qui veulent discuter le délit et ses conséquences
Réparation: Espérer que les délinquants prennent des actions pour réparer le dommage causé
Réintégration: Chercher à rendre les victimes et les délinquants comme des membres complets et actifs de la société
Inclusion: Donner les opportunités aux parties concernées dans un délit spécifique de faire partie de sa résolution
aspi-rine