jeudi 28 mai 2009

J'aime l'Europe et toi?

Chers lecteurs,

Je sais qu'une abstention record est annoncée pour les futurs élections européennes et je ne peux que comprendre la désaffection d'un peuple qui se sent abandonné par ses représentants trop souvent occupés à privilégier le népotisme à l'intérêt général et semblant tout faire pour sauvegarder leur mandat au mépris du rôle démocratique qui leur incombe.

Mais l'Europe, ce n'est pas ça. Ce ne doit pas être ça. Bien au contraire, c'est une promesse d'enfin mettre fin à une caste politique qui a perdu de vue sa vocation. Chaque élection est l'opportunité de voter pour un renouveau, et de voir vos idées triompher des petits arrangements entre amis.

Je suis fils d'immigrés portugais, je suis né en France et y ait vécu de nombreuses années. Je vis désormais en Angleterre. Je ne m'interdis pas de penser que je puisse un jour vivre à Madrid, Rome ou Berlin. Car j'aime profondément l'Europe et l'idée d'Europe. J'aime le peuple européen. J'aime la diversité et nos valeurs communes. J'aime l'idée que nous puissions faire triompher notre idéal contre le modèle américain. J'aime l'idée que l'Europe remette l'humain et la nature au centre de nos préoccupations. Je parle couramment plusieurs langues européennes mais je reste défenseur de mes racines parce que l'Europe doit permettre cela: affirmer son identité tout en s'ouvrant aux autres. J'aime l'idée que l'Europe nous redonne le droit d'être utopique !

Ne laissez pas l'Europe aux mains de "politicards" ou de bureaucrates, de financiers ou de lobbystes. Faites de l'Europe une Europe du peuple. Votez le 7 juin*!

*Et votez MoDem ! Quoi? Ca se voit autant le prosélytisme politique?

lundi 25 mai 2009

L'humeur n'est pas à la fête

Chers lecteurs internautes,

Je ne puis que me confondre en excuses de vous laisser cois face à mon apparent mutisme.

Mais la raison est totalement professionnelle et malheureusement d'actualité.

Je ne fais pas mystère de ma profession qui est celle de Juriste d'Entreprise au sein d'une entreprise de taille moyenne de nationalité américaine. Je ne puis vous en dire plus afin de protéger l'identité de mon employeur.

Mon actuelle suractivité a le mérite de mettre en lumière des pratiques sur lesquelles nous pourrions nous pencher d'un point de vue macroéconomique. En effet, comme dans beaucoup d'entreprises à travers le monde, la crise financière se mue en crise économique. Néanmoins, celle-ci ne frappe pas nécessairement l'activité commerciale de tout un chacun même si les premiers effets se font ressentir. Les négociations commerciales sont plus dures, plus longues, la croissance du chiffre d'affaire (leitmotiv des sociétés côtées en bourse) ralentit et même si les bénéfices sont toujours en rendez-vous, il convient de réfléchir par anticipation sur le long terme.
Voilà qui peut être étonnant. Réfléchir sur le long terme n'est pas l'apanage des sociétés côtées en Bourse. Bien au contraire. On ne jure généralement que par les chiffres au trimestre et les annonces qui l'on pourra en faire aux actionnaires, espérant une augmentation du cours de l'action.

Dès qu'il s'agit de toucher au portemonnaie des actionnaires, la réflexion à un horizon plus éloigné s'ouvre.

Mais toutes les entreprises ne répondent pas nécessairement à cette caricature. Mon employeur compte parmi ceux qui tentent de maintenir un équilibre délicat entre résultats court-termistes prometteurs pour les actionnaires, et projet d'entreprise sur le long terme. Jusqu'à présent, cet équilibre a été maintenu avec brio.

Aujourd'hui, dans l'esprit de prévenir les conséquences de la crise économique à venir, me voilà chargé d'accompagner les réductions d'effectifs en Europe. Attention, il est une nuance délicate que l'anglais consacre entre "downsizing" et "rightsizing". Il n'est pas question de réduire les effectifs répondant à une crise économique mais d'analyser objectivement les postes redondants, et les emplois qui ne s'inscrivent pas nécessairement dans l'organisation globale de l'entreprise.

Aussi, certains profitent de ce mouvement pour aborder la question des salariés "gênants". Comprenez ceux dont les performances et la qualité professionnels ne sont pas au rendez-vous. La nuance est importante juridiquement car si d'un côté il s'agit d'une réflexion globale sur l'organisation de l'entreprise et le meilleur rendement possible. De l'autre, est abordée la question à l'échelle individuelle. Et ici, il est difficile de ne pas consacrer l'appréciation souveraine du manager sur les performances de ses salariés. Si aucun outil n'a été donné à ce manager pour évaluer et accompagner son collaborateur, l'exercice en devient périlleux.

Le Juriste d'Entreprise devient à ce titre absolument indispensable car l'analyse a priori des risques juridiques permettra de réfléchir à la stratégie à aborder.
Je peux vous dire qu'à ce poste on découvre que la perspective d'une crise économique exerce des effets pervers en ce qu'elle exerce une pression invisible sur les managers qui découvrent des travers inacceptables parmi leurs employés. Certains sont réels et indiscustables.
J'ai la chance de travailler pour une société humaniste qui ne permettra pas que l'on licencie un salarié sur des considérations fragiles et subjectives...et pourtant, les américains s'embarrassent rarement de ce genre de considérations en se contentant d'une réponse chiffrée à la question "combien ce licenciement va coûter?".

Il n'en reste pas moins que ce n'est pas un moment agréable à passer car on ne peut s'empêcher de penser: "et si c'était moi?"

Voilà, vous savez pourquoi je suis aspiré par le travail qui se surajoute à mes projets commerciaux dont la date limite est déjà dépassée.

jeudi 21 mai 2009

Hadopi: un problème de causes et de conséquences

Journées chargées obligent, je commente rétrospectivement le vote par le Parlement de la loi Hadopi.

Au cours d'une conversation forumesque, voici la réflexion que j'ai apportée à mon contradicteur.

Le but affiché de la loi Hadopi est bien de permettre une reprise de l'activité économique des artistes et industriels du disque (A)...on se retrouve avec une loi qui sanctionne l'absence de surveillance de son réseau et qui permet le flicage de sa connexion Internet...(B)

Je veux bien tenter un exercice d'acrobatie intellectuelle mais là, ce n'est plus du contorsionnisme, c'est de la désarticulation.

Pour arriver de A à B il faudrait démontrer les causes de la baisse de l'activité.
Or, parmi la multitude de causes potentielles:
- l'inadaptation de l'offre à la demande
- la perte de pouvoir d'achat des ménages
- la contrefaçon traditionnelle
- la contrefaçon par Internet
- etc...

La loi s'est orientée spontanément vers une seule de ces causes, sans en démontrer la justification à l'appui d'analyses indépendantes.
Or, étant donnée la lourde portée de cette loi revenant sur la présomption d'innocence, sur le monopole du juge judiciaire, et sur la protection de la vie privée, il me semble qu'il s'agit d'une exigence essentielle, non?

Cette malhonnêteté intellectuelle à la source grève l'ensemble du dispositif car peu importent les solutions qui en découlent, il est fort à parier que l'activité ne sera pas relancée...(le piratage n'ayant selon plusieurs recherches qu'une influence marginale).

Mais voyez-vous on fera tout pour que cette loi donne l'illusion qu'elle fonctionne, on continuera à s'entêter, on criera que c'est la faute de la crise économique, ou des pirates qui contournent cette loi, on manipulera les chiffres pour leur faire dire tout et n'importe quoi mais les artistes ne vivront pas mieux qu'avant (dans leur globalité), pas plus que les Majors (mais ils survivront plus longtemps) sur le long terme...du coup, une autre loi encore plus attentatoire aux libertés sera votée...bah oui, ce sera encore la faute aux maudits pirates...

Sur le long terme, le piratage existera toujours, sous d'autres formes. Et pendant ce temps, l'offre culturelle s'appauvrira, les Majors ne miseront que sur les artistes "bankables" et les consommateurs ne consommeront toujours pas...sauf que voyez-vous, en attendant, il sera beaucoup plus difficile de récupérer les libertés que nous avons sacrifiées au passage.

Citation:
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux.
Thomas Jefferson

Vous voulez protéger la production culturelle? Identifiez le problème et trouvez les solutions correspondantes.
Ne présupposez pas que le téléchargement illicite est la cause principale pour servir des intérêts autres...

lundi 18 mai 2009

Au secours !

Je croule sous le travail ! Je ne m'en plains pas mais je n'ai même pas le temps de bloguer !

Argh !

Edit: Ca ressemble plus à une mise à jour Twitter qu'à un billet de blog.

lundi 11 mai 2009

Elections Européennes: les clichés vont bon train

Bondissant sur l'article de Rue89 sur la campagne pour les élections européennes dans les différents pays, je ne peux laisser passer ce sempiternel cliché qui affuble le Royaume-Uni d'un intarissable euroscepticisme.

L'article n'évoque que le seul cas des partis aux accointances les plus distantes avec Bruxelles (UKIP, PNB et Tories), ignorant la réalité des évolutions politiques locales.

Les clichés vont bon train et il est temps de lui tordre le cou.

Par exemple, dans un récent entretien avec Michel Rocard (pour lequel je voue pourtant une certaine admiration) , celui-ci lâche:

Le système est mondial. Les grandes chaînes de journaux ont des journaux dans 60 pays. Le maléfique M. Murdoch ou le maléfique M. Ranck animent les débats… Ce sont ces deux hommes par exemple qui ont rendu la Grande-Bretagne xénophobe. La Grande-Bretagne a cessé d'être européenne depuis vingt-cinq ans à cause de la canonnade permanente de sa presse. On l'appelle presse bas de gamme, mais c'est elle qui fait l'état d'esprit des électeurs de manière dominante.
My Goodness ! Cessons de jeter le bébé avec l'eau du bain !
L'euroscepticisme est certes présent mais nettement moins que l'on ne veut bien l'affirmer !
Il est une chose que l'Anglais exècre, c'est la bureaucratie et on peut le comprendre.
Or, force est de constater que lorsque l'on sonde nos amis britanniques sur ce qui les effraient le plus quant à l'Union Européenne, c'est cette distance, cette illégitimité populaire, cette bureaucratie qui par nature s'autoalimente au mépris du bon sens...cela ne les empêche pas de rester pragmatique et d'aimer une certaine idéologie européenne.

En outre, l'évolution récente est plutôt pro-européenne (bien qu'il ne serait pas étonnant qu'avec la crise économique, le Royaume-Uni nourrisse de nouveaux réflexes protectionnistes).

Preuve en est s'il le faut avec le résultat des élections législatives de 2005: les Lib Dems (équivalent britannique du MoDem, pro-européens) y ont réalisé leur meilleur score depuis 1929 en rafflant plus de 22,1% des suffrages derrière les Travaillistes (35,3%) et les Conservateurs (32,3%).

Ca, bien évidemment, vous ne le lirez pas sur Rue89 qui préfère diaboliser la Perfide Albion, pourfendeuse de l'idéologie européenne...ce n'est pas ainsi que l'on construira une Europe politique et sociale, unie et forte mais en comprenant qu'il ne s'agit pas d'euroscepticisme mais d'un rejet du seul modèle européen que l'on nous a servi, et que beaucoup ont rejeté jusqu'à présent.

Il est temps de changer cela en votant pour ceux qui veulent construire une Europe démocrate, unie et avant-gardiste.

vendredi 8 mai 2009

Utopia: Et Si J'Etais...

Dirigeant d'une Major de l'Industrie du Disque?

Ca commence sérieusement à sentir le sapin pour le projet de loi Hadopi et il se pourrait bien que nous disions au revoir à Christine Albanel au prochain remaniement ministériel (dont il faudra que l'on m'explique en quoi les résultats du suffrage européen pourrait enclencher un chassé-croisé gouvernemental... comment peut-on encore s'étonner de cet amalgame malheureux entre élection européenne et vote "sanction"?)

Un des arguments souvent entendus ça et là de la bouche des pro-Hadopi ou des partisans du "moindre mal" prétenduement protecteur des artistes n'est en fait pas un argument mais un renvoi réthorique vers une supposée absence d'alternative ou de contre-propositions.

Et bien, chers amis (oui, je ne peux m'empêcher cette inclination virtuelle à votre endroit...l'humeur sans doute), n'attendons pas une seconde supplémentaire pour nous mettre dans la peau de Pascal Nègre, Président et Directeur Général d'Universal Music France.

Que faire à l'égard des actionnaires?

Il est un premier combat à mener à l'encontre des actionnaires qu'il convient de convaincre, rapports indépendants à l'appui, que le maintien du modèle économique actuel, n'est pas viable à long-terme.
Pas facile lorsque l'on a exigé des efforts durant ces quelques vingt dernières années à force d'acquisitions et de concentrations pour réunir dans les mains de quelques-uns les enjeux culturels du monde occidental.
Une fusion-acquisition n'est pas nécessairement une bonne ou une mauvaise nouvelle en soi. Elle s'associe souvent en revanche d'une réduction de la rentabilité à court terme, le temps pour les entreprises jumelées de ne devenir qu'une.
Dès lors, l'entreprise s'avère délicate mais certainement pas impossible. Après tout, il en va de la pérennité de l'activité.

Quelles actions entreprendre?

Le coût

Pour relancer l'activité, il faut la moderniser et se conformer à la demande du public.
Remarquons d'emblée que le prix du CD n'a pas varié à la baisse (sauf offres promotionnelles chroniques) depuis sa création...en 1987.
Or, les coûts de production du support ont drastiquement baissé mais n'ont pas été répercuté sur le prix final pour le consommateur.
Rappelons que les économistes dans la lancée de Laffer ont mis en exergue la théorie du juste prix psychologique, celui à partir duquel les ventes sont optimisées.
Il s'agit d'un prix fixé à partir de plusieurs paramètres: la perception du consommateur du produit, sa nouveauté, sa rareté, etc.
Concommittamment à l'obsolescence du support, l'offre musciale "grand public" s'est nettement standardisée favorisant quantité au mépris de la qualité. En outre, le sentiment général qu'une nouvelle génération d'artistes peine à être révélée au grand public s'est installé.
Enfin, l'opportunité de l'achat de produits culturels est directement impacté par l'évolution du pouvoir d'achat de la population, lui-même en berne depuis plusieurs années.
En conséquence, il n'est plus possible de maintenir les mêmes prix que par le passé.
Cela va certes à l'encontre du discours néolibéral qui promeut la croissance à tout va, mais il s'agit d'une vision bien plus pragmatique.

Action : améliorer l'équilibre entre valeur du produit et prix final au consommateur de manière à se rapprocher du prix psychologique (prix se situant aux alentours de 7 EUR pour un album CD et de 0,20 EUR pour un titre unique électronique - source: Pifomètre 2009)

A noter que la réduction du prix de revient est rendu d'autant plus possible que les intermédiaires disparaissent avec l'émergence de la vente directe sur Internet et la disparition du support physique.

Les restrictions d'utilisation

A l'heure de la diversification des supports multimédias (TV avec connection réseau, consoles de salon devenant centres de médias, téléphone devenant TV et Internet...), et de l'interaction des produits entre eux (TV/Téléphone/PC/Console/Amplificateurs...), restreindre l'utilisation des fichiers numériques que ce soit en terme de diversification ou d'interaction est contre-productif et participe d'une baisse de la qualité "perçue" par le consommateur.
La demande est aujourd'hui à la multiplication des possibilités.

Action: supprimer les restrictions d'utilisations superflues

La valeur perceptible

Aujourd'hui, la musique est omniprésente. Parallèlement au phénomène de standardisation, et sous l'effet de l'industrialisation des oeuvres culturelles, le caractère "unique" et donc la valeur du produit, tel que perçue par le consommateur en est nettement appauvrie.
Il faut nécessairement passer par une stratégie marketing moins ostentatoire.
En outre, il faut varier la diffusion d'artistes "alternatifs".

Autre moyen d'améliorer la valeur du produit: le rendre "unique" par le soin apporté au package.

Les coffrets, les éditions limitées, les combinaisons multimédias (CD, DVD, interface multimédia), les posters, les livrets... en sont les exemples les plus évidents.

Action: soigner le contenu et le contenant. Varier l'offre culturelle, déconcentrer la stratégie marketing sur les quelques artistes vedettes, et multiplier les coffrets.

La distribution

Un des paramètres favorisant le piratage des oeuvres est la difficulté d'obtention du produit par les moyens licites. Le prix participe par ailleurs de cette idée. Pour autant, ici, il est question du réseau de distribution et de la facilité avec laquelle le consommateur peut se procurer le produit.
La démocratisation d'Internet aurait dû être paradoxalement l'avénement d'une mise à disposition en un click...mais l'industrie du disque a râté le coche en ne mettant pas immédiatement à disposition l'ensemble de leur catalogue au format électronique sur un site facile d'accès. Il est devenu plus facile de se procurer le produit de manière illicite par les réseaux P2P.

Action: mettre l'ensemble du catalogue à disposition soit en version CD soit en version électronique en un clic, sur un site convivial et facile d'accès.

Ces actions seraient à même de relancer l'industrie du disque mais requiert des efforts financiers importants.

Mais voyez-vous, amis internautes, il est ici question d'un problème structurel plus que conjoncturel. La globalisation du néolibéralisme a consacré le modèle unique du profit court-termiste au mépris du projet d'entreprise. Il ne reste qu'à espérer que l'un montre la voie aux autres.

Ah, si j'étais dirigeant de l'industrie du disque...

jeudi 7 mai 2009

Promotion, Autopromotion

Un très court billet (le travail ne désemplit pas) pour remercier Nicolas (certes avec beaucoup de retard!) pour m'avoir intégré dans sa blogroll !

Je ne manque pas d'en faire de même, étant moi-même lecteur de son blog !
Nous n'avons certes pas toujours les mêmes idées, (Dieu merci ! De la diversité naît la richesse !), ses arguments ne manquent cependant pas de pertinence.

Alors, faites-moi plaisir et rendez-vous sur Partageons Mon Avis, qui n'a certes pas besoin de publicité, étant donné sa position n°1 au classement des blogs politiques les plus fréquentés selon Wikio.

Vous pourrez le constater: Nicolas, bloggeur multirécividiste, est fort prolixe dans la production de billets: mais comment fais-tu pour avoir le temps de blogger autant?

mercredi 6 mai 2009

Du travail, du travail !

Cher lectorat,

Je me confonds en excuse. Il ne m'a pas été possible d'alimenter ce blog ces derniers jours (bien que l'envie ne me manque pas) pour cause de surabondance de travail !

Je n'ai même pas pu profiter sereinement de ce week-end de trois jours (le lundi était un jour férié ici) pour cette raison ! Les contrats s'accumulent, les urgences aussi !

Je n'ai qu'une envie: boucler tous ces dossiers et vous faire part de mes dernières indignations ou mes derniers coups de coeur !

Cheers !
 
blog d'expatrié