Barack Obama, candidat dit de la modernité, du renouveau, a été élu Président des Etats-Unis pour les quatre années à venir.
Autre fait remarquable, il disposera d'une majorité écrasante pour le soutenir au Sénat et à la Chambre des Représentants, ce qui est essentiel pour mener de profondes réformes structurelles à bien.
Mon manager, américain et Républicain convaincu (non, ce n'est pas une forme de coming out, nos discussions restent très constructives et intéressantes) annonçait déjà la victoire d'Obama.
"I would be happily surprised if John McCain wins"* selon ses propres dires, ce qui m'avait amené à l'interroger sur le traitement médiatique de la campagne démocrate qui en Europe avait tout de même été très partiale.
"It is consistent with what happened here in the US"**, les médias (à l'exception certaine de Fox News) ont largement fait d'Obama leur champion.
C'est par ailleurs ce qui amène les esprits chagrins à parler de Président marketing, comme s'ils découvraient l'influence outrancière de l'image dans la course à la Maison Blanche.
Il n'en demeure pas moins que nous autres Français, qui clâmons sans cesse de représenter la patrie des Droits de l'Homme, serions-nous capable d'élire un Président issu des minorités ethniques lorsque le Parlement livre une image très infidèle de la société française?
Je suis sceptique.
C'est la réponse à cette interrogation qui a certainement susciter nos amis d'outre-atlantique d'user et abuser de cette affirmation "faire l'Histoire", convaincu qu'élire un afro-américain allait changer fondamentalement la donne en et hors territoire américain.
Je ne peux que l'espérer mais je ne peux m'empêcher dans un coin de mon esprit tiraillé de redouter que notre déception soit aussi grande que l'espoir que nous fondons en Barack Obama.
Ce dernier représente le changement après huit années de Bushisme qui ont représenté le pire des Etats-Unis: protectionnisme, renfermement, agressivité, manichéisme, sensationnel... (difficile de ne pas le rapprocher de Nicolas Sarkozy). Les déclarations du candidat Obama portaient en elles la volonté de briser cette machine de régression.
Pour l'heure, réjouissons-nous, car il devrait être fort aisé au nouveau Président américain de faire mieux que son prédecesseur.
Les Etats-Unis se positionnent à nouveau en leader éclairé de l'Occident.
Bravo.
Autre fait remarquable, il disposera d'une majorité écrasante pour le soutenir au Sénat et à la Chambre des Représentants, ce qui est essentiel pour mener de profondes réformes structurelles à bien.
Mon manager, américain et Républicain convaincu (non, ce n'est pas une forme de coming out, nos discussions restent très constructives et intéressantes) annonçait déjà la victoire d'Obama.
"I would be happily surprised if John McCain wins"* selon ses propres dires, ce qui m'avait amené à l'interroger sur le traitement médiatique de la campagne démocrate qui en Europe avait tout de même été très partiale.
"It is consistent with what happened here in the US"**, les médias (à l'exception certaine de Fox News) ont largement fait d'Obama leur champion.
C'est par ailleurs ce qui amène les esprits chagrins à parler de Président marketing, comme s'ils découvraient l'influence outrancière de l'image dans la course à la Maison Blanche.
Il n'en demeure pas moins que nous autres Français, qui clâmons sans cesse de représenter la patrie des Droits de l'Homme, serions-nous capable d'élire un Président issu des minorités ethniques lorsque le Parlement livre une image très infidèle de la société française?
Je suis sceptique.
C'est la réponse à cette interrogation qui a certainement susciter nos amis d'outre-atlantique d'user et abuser de cette affirmation "faire l'Histoire", convaincu qu'élire un afro-américain allait changer fondamentalement la donne en et hors territoire américain.
Je ne peux que l'espérer mais je ne peux m'empêcher dans un coin de mon esprit tiraillé de redouter que notre déception soit aussi grande que l'espoir que nous fondons en Barack Obama.
Ce dernier représente le changement après huit années de Bushisme qui ont représenté le pire des Etats-Unis: protectionnisme, renfermement, agressivité, manichéisme, sensationnel... (difficile de ne pas le rapprocher de Nicolas Sarkozy). Les déclarations du candidat Obama portaient en elles la volonté de briser cette machine de régression.
Pour l'heure, réjouissons-nous, car il devrait être fort aisé au nouveau Président américain de faire mieux que son prédecesseur.
Les Etats-Unis se positionnent à nouveau en leader éclairé de l'Occident.
Bravo.
* "Je serai agréablement surpris si John McCain gagne".
** "C'est conforme à ce qui s'est passé ici aux Etats-Unis".
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