Joyeux Halloween !

Divagations approximatives d'un expatrié démocrate sur la société humaine.
De son côté, l'UMP a dénoncé, samedi, l'attitude des syndicats de magistrats qu'il a accusé de "corporatisme". Dans un communiqué, son porte-parole Frédéric Lefebvre a estimé que "les magistrats sont les gâtés du budget et leurs représentants en demandent encore plus". Pour le député des Hauts-de-Seine, "un des seuls budgets en hausse en période de crise ne les empêche pas de se plaindre et d'appeler à la résistance la profession pour défendre des enjeux corporatistes".Réduire la grogne de la justice française aux seules questions budgétaires est parfaitement insultant et démontre l'étonnante capacité du personnel politique en place et de la majorité qui la soutient à jouer la sourde oreille.
- La politique judiciaire sur la sellette.Le Parti Socialiste titre "Crise financière : propositions contre propositions", "SPECIAL CONGRES - "Le mot du jour" : Europe" puis "La gauche rassemblée face à la crise".
Communiqué de la LCR.
Le Syndicat de la Magistrature, l’Union syndicale des magistrats organisent une journée de mobilisation, aujourd’hui 23 octobre, pour dénoncer « les dérives » et l’autoritarisme de la ministre de la justice.
D’autres organisations, comme le Syndicat national des Personnels de l’Education et du Social Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPESPJJ-FSU), ont décidé de se joindre à cette journée. Un mécontentement profond a éclaté parmi les personnels pénitentiaires. Le malaise est général dans le monde judiciaire. Le tout répressif, les peines planchers, le désintérêt pour les peines alternatives font exploser les prisons. Plus de 63 000 personnes incarcérées pour 51 000 places. Les cinq suicides intervenus depuis le début du mois, portant à 91 le nombre de suicides en 2008, ne font que souligner une situation déplorable qui vaut à la France de pointer à la 35e place en Europe. Sans compter la condamnation récente, de la France, par la « Cour européenne des droits de l’homme » pour « traitement inhumain ».
Le même aveuglement répressif frappe durement la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Les foyers éducatifs ferment les uns après les autres au profit des centres fermés.
La LCR soutient cette mobilisation. L’empilement de lois toujours plus répressives, la mécanique implacable des peines planchers, la disparition programmée de l’ordonnance de 1945, c’est toujours plus de prisons et de centres fermés. Il faut mettre fin à la spirale infernale du tout sécuritaire, restaurer la mission éducative à l’égard de la jeunesse, développer les peines alternatives, améliorer les conditions de vie dans les prisons avec la mise en place du principe de la cellule individuelle, améliorer les conditions de travail des personnels pénitentiaires, donner les moyens d’un vrai suivi des prisonniers et de leur réinsertion une fois la peine accomplie.
Le 23 octobre 2008.
DÉCISION 251L'idée était clairement affirmée d'une suppression à terme d'un niveau de collectivité locale, le département, faisant écho aux différentes organisations des pays européens.Les transferts de compétences de l’État vers les collectivités
territoriales doivent être accompagnés d’un abandon effectif de
la mission correspondante par les services de l’État, et du redéploiement
de l’intégralité des agents de l’État concernés, pour
éviter les doublons entre les actions de l’État et des collectivités
territoriales.
L’État devra ainsi concentrer au niveau régional l’essentiel de ses
cadres décentralisés et supprimer autant que possible les services
en département. Les audits conduits dans le cadre de la Révision
Générale des Politiques Publiques permettront de déterminer de
façon précise les services de l’État redondants avec les services
des collectivités territoriales, qu’il conviendra de supprimer.